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Printemps

Publié le 20 avril 2009 par Journalvernois

Printemps

Après un mois de mars sec et frais, le printemps semble bien installé. Les hirondelles, les fleurs sont là pour en témoigner. Dommage que les matins sont froids et que de petites gelées persistent. Un temps sec en cette saison est idéal pour les terres et les prés de Vernois. Cela autorise l’exécution en bonne condition de tous les travaux de printemps, mais ceux-ciarrivent tous à la fois, et j’ai voulu tout faire à la fois. Aussi j’ai un peu délaissé le blog et l’appareil photo. Les soirs je n’avais pas trop la tête à écrire un billet.
Il a fallu faire l’entretien annuel des clôtures, semer l’avoine et l’orge de printemps,épandre l’azote sur les cultures d’automne, épandre du lisier sur les prés, transporter du fourrage, du fumier, refaire des vaccins et commencer de mettre des animaux au pré.
Tous les ans, c’est pareil, dès que je vois le soleil, c’est plus fort que moi, il faut que” j’ouvre les portes des étables “et j’ai eu tôt fait d’envoyer paître pratiquement dès le 15 mars,un vingtaine de laitonnes, quelques génisses, des vaches qui vêleront tard, les taureaux. Paître est un bien grand mot car il n’y avait pratiquement pas d’herbe. L’hiver et ses gelées tardives ont réduit la végétation au strict minimum.
Comme je n’ai pas de rateliers dans les prés j’ai du aller alimenter chaque jour. Pour ce faire le quad s’est montré idéal pour transporter les seaux de céréales et tracter une petite remorque  qui peut contenir une balle ronde de foin. Mais cela demande quand même du temps car les animaux étaient répartis dans plusieurs prés.
En plus mars a été le gros moment des vêlages ce qui a bien occupé les journées et les nuits aussi d’ailleurs. Et après le vêlage ce sont des soins plus attentifs pendant 2 ou 3 jours pour le jeune veau. Pourtant cela s’est plutôt bien passé: sur 45 naissances, seulement 3 par césarienne dont 2 faites par une jeune femme très adroite et dégourdie; c’est agréable de travailler en confiance. Je n’ai eu qu’une perte à déplorer, un veau vraisemblablement tué accidentellement par une vache. Heureusement j’ai pu le remplacer par une jumelle que j’avais gardée au cas où.
Aujourd’hui tous les animaux ou presque sont au pré. Il ne reste dans les étables que 4 vaches qui viennent de vêler et qui vont rejoindre leurs congénères dans les prochains jours. Mais une quinzaine de veaux restent à naître. Cela m’inquiète un peu car la surveillance au pré est plus aléatoire. On n’a pas les animaux en permanence sous la main. On peut se laisser surprendre et un accident de vêlage est vite arrivé.
Le gros de mes travaux de printemps sont faits. Je peux enfin me rendre compte du mieux-être que me procure la diminution de surface et d’activité
A bientôt.


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