Magazine Journal intime

Capitons, mon cul !

Publié le 27 avril 2009 par Tazounette

Capitons, mon cul !
Cette photo est un scandale du genre !

Non, mais franchement, est-ce que ça c’est des capitons qu’on trouve sur son "haut des cuisses" ???

Sans déconner ?

Y’a des publicitaires qu’on devrait foutre en taule !

Je vais leur en montrer, moi, du capiton !!! ;o)))))))

Je m’étais jurée, que cette année, non, non, non, le rayon « gonzesse » de mon supermarché ne m’aurait pas !

Je m’étais jurée de ne pas sombrer dans le travers, façon Vanessa Demouy, « Je suis super à l’aise dans mon corps maintenant que je suis terra gaulée, mais on s’en fout du poids, tout ce qui compte c’est d’être bien dans sa peau ».

Je ne m’escrime déjà plus à faire de sport, j’accepte enfin désormais que bon, ma vie trépidante en offre suffisamment, au vu de tout ce que j’ai à courir, entre autre (soupir). Je n’ai pas l’énergie suffisante. J’assume.

Enfin presque.

Si ce n’est cette *tain de dame Nature, qui se sent obligé d’affubler une nénette (moi en l’occurrence) d’une peau de merde + pas de nichons + d’une jolie et ravissante culotte de cheval « relativement molle » - si vous me permettez d’adoucir la fin de la sentence au risque de me voir pleurer comme une madeleine inconsolable (et franchement c’est pas joli à voir) – sujette aux pires capitons du monde (j’en rajoute, on est marseillaise, ou on l’est pas).

Certes, mes capitons honnis, une fois serrés dans un jean, ça passe incognito, voire même que ça fait sacrément son effet, même que lorsqu’un miroir me permet de regarder mon séant, je ne me gêne pas pour regarder un peu si on ne les voit pas au travers, au cas où... ;o)

Le souci reste néanmoins.

Mais je vous l’accorde, c’est un souci de dedans la tête ! Une connexion du neurone « je suis canon malgré mes petits défauts » qui se trouvait, visiblement, en option et non-compris dans le kit : V*F*-16061975F.

Hier soir donc, j’ai confié mes princesses à une baby-sitter pour pouvoir faire le réapprovisionnement de courses sans niquer un samedi après-m, à mes louloutes, mon amoureux que j’aime et moi… Le confort coûte cher, que voulez-vous !

J’ai donc rempli un assez gros caddie, de choses utiles et indispensables. Quand je me suis retrouvée attirée comme par enchantement par le rayon « gon’zèsseu » (avé l’assent de Marseilleuuuuu, si ou plé).

Curieusement, il me fallait du gel en spray pour ma coiffure hérisson. J’ai oublié.

Sinon, en fait, j’avais besoin de rien…

Je me suis retrouvée happée par l’assaut des marques sur la question, des crèmes à foison, toutes hyper-supra révolutionnaires du genre : masse, capte, lustre, aplanit et nique tous capitons dans un rayon de Xcentimètres à la ronde en quelques jours, grâce au jus d’agrume mélangé à la bave de grenouille primipare et en chaleur (les deux en même temps c’est carrément trop rare, c’est pour ça que les problèmes de fesses molles n’ont toujours que très peu de solution), qui fait gagner, tenez vous bien : 0,014 cm de tour de cuisse pendant la nuit.

Bon, faut donner dans l’huile de coude et se ravager les cuisses pour ça, mais bon, ça dépend si t’es motivée pour t’en débarrasser aussi ? Qu’est-ce que tu crois, ma pauvre fille, on n’a rien sans rien !

Cette mention-là est vraiment écrite en tout petit, faut des yeux de la mort qui tue, censés compenser les soucis de fesses molles, mais bon, ça compense jamais, faut pas rêver !

Bref, je digresse !

Revenons à nos moutons, euh ! Nos capitons !

Je me suis retrouvée devant deux flacons. L’un grand, l’autre plus petit. L’un très cher et l’autre à peine moins que trop.

Contenant la même chose révolutionnaire que tes capitons c’est du caca de mouche pour la crème maous costaud qui nique tout sur son passage !

Mais bon, gaffe ! T’as des rouleaux en plastoque au bout, censés drainer tout ça, et remuer velu, velu tes amas graisseux disgracieux !

Donc normalement, à la place des capitons, que ton mec trop gentil et aveugle parce qu’il t’aime, en gros menteur te dit que ça se voit pas (mon œil, tu l’as vu celui-là !), donc à la place de cette peau d’orange abomifreuse, normalement, si tout se passe bien et si tu masses convenablement, c'est-à-dire dans le but de tout faire disparaître, tu devrais écoper de bleus au moins gros comme le poing !

Tu vois le genre ?

Ouais, aussi vert que la peau de grenouille !

Non, mais attention, la peau est aplanie après ! Nickel ! Douce ! Sans ces micros vallons qui font penser aux pistes de ski à bosses, tu vois.

C’est plus des bosses, c’est des bleus !

Non, mais franchement, tu croyais vraiment qu’on pouvait tout avoir ?

Mais que tu es naïve…

Tu t’appellerais pas Vanessa, toi ?

Je t’en dirai plus bientôt ! J’ai pris les deux flacons que je vais tester pour vous (Bellemarre, sors de ce corps !).

Et je vais comparer.

J’ai fait un premier palpé-roulé au flacon à l’embout de plastique-qui-tue. Enfin, 2. Hier soir et ce matin. Parce que je suis motivée. Oui, madame.

Alors verdict : c’est hyper désagréable. Ca fait mal. J’ai un petit bleu déjà !

Non, je rigole, celui-là, je l’avais avant (je me cogne partout !)…

Ca masse à peu près autant que la main lave (pour ceux qui utilisent un gant de toilette, parce qu’au moins ça récure), enfin, en même temps si tu te laves tous les jours comme il faut, tu devrais pas avoir à récurer, vu que bon, on se pourrit quand même pas tous les jours (surtout quand on n’a pas de nuits acrobatiques…).

Enfin, je me comprends !

Bref, ils disent 8 jours pour retrouver des cuisses de bébé !

Interdit d’abandonner d’ici-là et je dois garder le rythme : 2X par jour !

C’est bientôt l’été ou non ? Je veux mettre un maillot ou rester en jogging sur la plage ???

J’ai pas non plus pris un mois de congé parental en juillet pour rester dans la bagnole à cuire comme une andouille sans voir la mer !

Rendez-vous la semaine prochaine…

;o)




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