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Un reve beau et etrange

Publié le 06 mai 2009 par Gerry14

Il est tôt, et ma nuit est déjà terminée.
Difficile de dormir avec ce corps douloureux et qui, après 4 jours d'immobilisation totale, ne demande pourtant qu'à remuer.
Aussitôt allongé, de façon étudiée à remettre les éléments en place car les positions à l'hopital ont un peu fait pencher le tronc sur sa gauche, et parceque la perfusion ratée sur laquelle on m'a rajouté 50 prises de tension dans la journée malgré mes supplications de prendre le bras droit m'ont laissé le gauche gonflé, violet et criant de douleur à chaque pli, aussitôt allongé, donc, je suis pris de spasmes, comme des décharges électriques, ou de tremblements d'un membre.
S'y ajoute cette nuit un mal de crâne en cerise sur le gateau.

Malgré cela, j'ai réussi à dormir 3-4 heures, le tout en plusieurs fois mais tout en faisant le même rêve, à chaque fois repris là où il s'était terminé.
Et quel rêve !
J'y étais, suite à l'explusion de l'appartement, parti sac à dos au festival de Cannes pour m'improviser journaliste avec mon petit appareil numérique.
Et tous étaient là, et tous m'ont accueillis à bras ouvert et ouvert les portes des grandes soirées, des avant-premières etc...
Catherine Deneuve, Emmanuelle Béart, Leonardo DiCaprio... une bonne douzaine de mes préférés avec mon Leo en point d'orgue ! WOW !
Ou presque...
Car il faut bien un bémol, même dans les beaux rêves, avec cette interruption et un passage à la frontière Espagnole (oui, à Cannes ! Les rêves font n'importe quoi !) et une grande marée, Jérémie Bélingard et ses copains dans un café, une visite de la plage avec une avancée dans un pays miséreux et dangereux dans lequel je me précipitait presque insouciant mais dont m'ont tiré les sages conseils d'une vieille femme asiatique, qui m'a fait remonté vers une église où une petite fille a fait quelques facéties provoquant l'irritation de la vieille femme.
Suite à cette partie, en route pour la dernière grande soirée cannoise, cachée dans une haute montagne (ah...) où m'emmène mon cher Leo et où j'obtiens droit d'entrée partout, serrant la pince à Tom Cruise et claquant la bise à Emmanuelle Béart.
Mais Sandrine Kiberlain, en plein tournage, exténuée par une scène difficile et qui tient mon appareil photo craque et rouge de rage contre son incapacité à jouer sa scène lance mon appareil qui se brise à terre, anéantissant à zéro tout mon travail.
Il était pourtant génial ce petit sketch où je disais à la grande Catherine : Mademoiselle Deneuve, vous etes bien mignonne, si vous voulez devenir riche et célèbre etes-vous pretes à coucher avec moi ?
L'actrice avait pourtant jouer le jeu avec une grande joie.

Une bien triste fin pour un beau rêve, étrange mais avec de vrais moments de magie comme la montée dans la montagne avec la vieille femme.
Ce passage s'avère d'ailleurs assez positif en rapport à ma vie, vu qu'il arrive au moment je me dirige vers le côté dangereux de la côte.
Mais le rêve est terminé, et la vie est là, qui attend que je livre le combat


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