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Jeudi, le calme…

Publié le 07 mai 2009 par Eleken

Avant tout chose, ne pas se précipiter, rester calme, analyser la situation… L’écrivain regarde les faits, analyse la situation… Pas glorieux tout ça, pas térrible, surtout pas facile. Alors que faire. Il a une folle envie de parler, mais parler, il n’a jamais été doué. Alors il écrit. Pas vraiment un exposé, mais pour clarifier ses idées. Voyons voir. Petit point noir est tout seul à la fin d’une très longue ligne du paragraphe. Petit point rouge et là-haut dans l’autre paragraphe et s’y plaît bien. Petit point noir lui, aime son paragraphe. Il y trouve des mots qui le réchauffe, comme bicyclette ou encore ciel bleu, nature et chant d’oiseau. Petit point rouge à l’encontre aime les mots de son paragraphe (pour une raison obscur que petit point noir ne comprends pas). En effet, même si petit point noir trouve en effet des mots intéressant dans cet autre paragraphe comme musée et monument, il y trouve surtout des mots qui font très peur. Comme pollution, stress, bruit et pas du tout les mots qu’il aime tant. Alors plaît-il, alors que dans son paragraphe il peut faire tout les points, mais préfère habiter loin des mots méchant. Bah, c’est l’avis de petit point noir après tout. C’est juste un petit point noir après tout. Tout ceci est une histoire de ponctuation, disons que les point-virgule ne simplifie jamais les choses, encore moins les trois petits points. Alors maintenant c’est la parenthèse, ouvrante, fermante, un peu étrange comme déroulement de l’histoire. Pas inattendue, mais peu alléchante pour la suite du livre. Le lecteur se demande ce qu’il trouvera en tournant la page. Le petit point noir se dit qu’il n’a jamais été doué pour montrer au petit point rouge toutes les belles choses de son paragraphe, qu’il à toujour été un peu mal imprimé et que c’est sans dout pour cela qu’il est un peu effacé, pas doué avec les mots. Peut-être qu’après tout le petit point noir est une petite virgule noire mal imprimée, ce qui expliquerait qu’il n’ait jamais trouvé sa place dans les mots et qu’il ne la trouvera jamais. Petite histoire qui continue, car le lecteur lui ne s’arrête jamais de lire, tourne les pages inlassablement, ajoutant à l’histoire une suite, apportant à la page, d’autre page d’avant. Seul lui devine le fil de l’histoire, seul lui saura à la fin comment cela se termine. Les deux petits points eux resterons sur leur page, et une fois retournée, sans lecteur pour les observer, ce qu’il va se passer, nul ne le sait ;)

— Eleken,
Je devrais écrire des histoires pour les enfants


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