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Vendredi torturé

Publié le 08 mai 2009 par Eleken

Que faire. Ce soir j’avais éteint mon téléphone, me disant que cela valait mieux qu’une pluie de message qui m’aurait bousillé… Comme à chaque fois. Comme si j’avais besoin de cela pour me sentir mal. Comme si je n’avais pas suffisamment soufert de toute cette attente inutile. Et puis, je n’ai plus tenu, je l’ai rallumé. Les messages étaient là. Quel intérêt y a-t-il à m’accuser de la sorte ? Qu’est-ce que tu vois de bon dans ce comportement ? Moi je ne vois rien de bon. Je ne comprends pas pourquoi c’est toujours à moi de supporté le poids de la culpabilité, comme si j’avais quoi que ce fut à me reprocher. Pourquoi cette mascarade ? Ce n’est pas moi qui ait cessé toute communication. Le petit point rouge devrait savoir, il devrait le savoir depuis tout ce temps, que le petit point noir n’a jamais une seconde cessé de l’aimer. Seulement, le petit point rouge avec ses mots assasins lui fait beaucoup de mal et de nombreuses fois, cela oblige le petit point noir à fuir et se protéger. Et si l’abandon et le seul moyen de vivre il s’y résigne. Comme si le petit point noir n’était plus là. Mais si seulement il n’y avait plus de point-virgule autour du point rouge… Est-ce normal de souffrir ça pendant si longtemps ? Non, le petit point noir dit assez ! Soit il n’y a plus de point-virgule, plus de condition ridicule, plus d’abnégation de lui-même. Il veut le point rouge comme il est, mais en arrêtant toute la mascarade qui entoure cette comédie dramatique. Le point noir ne dort pas encore, il est mort d’angoisse, parce que le point rouge plutôt que de lui parler… Après tout, je n’ai jamais cessé de parler, d’essaye de communqiuer. Je suis en droit de ne plus écrire, je suis en droit de me reposer. Je suis en droit de dire, la situation m’insupporte, alors j’attends qu’elle évolue avant de revenir… Non ? Ras le bol d’encaisser les phrases assassines. Crois-tu que cela me fasse du bien ? Cela t’en fait-il ? Pourquoi ces mots ? Ah oui, je suis coupable… C’est vrai que je n’ai jamais été disponible, jamais présent, jamais là, que je n’ai pas sacrifier ma vie pour cela. Alors vois-tu, à force de sacrifier, il arrive un moment où je veux un retour, seulement, je n’en ai que trop peu, que trop rarement. Alors oui, ici je m’exprime, mais au moins, ici tu m’entends ! Si tu me veux, commence par m’écouter plutôt que de me mépriser, commence par me faire confiance plutôt que de me lapider. J’aime bien parler, c’est bien mieux. Mais seulement, je n’ia pas grand chose à me reprocher, seulement d’avoir espéré

— Eleken,

A 3h de matin je ne dors toujours pas car je suis rongé par une culpabilité qui n’est même pas la mienne. Je suis allé au bout  de mes forces, que peux-tu encore me reprocher ?


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