Magazine Journal intime

Sunny Delight, Maintenant Tu Sais Ce Que Tu Buvais. (Avant.)

Publié le 09 mai 2009 par Mélina Loupia
Ou Sunny D. pour les secoués de la pulpe d'orange.
Les accros du petit déjeuner ou du goûter.


C'est juste une bouteille immonde et opaque, tendant à cloner avec médiocrité les bidons obèses des américains, et vice et versa, remplie de jus d'une orange qui visiblement, n'a rien à voir avec celui qu'on obtient en le pressant chez soi. Quand on trouve un presse-agrume bien entendu, le coup de la fourchette plantée dans la moitié d'un citron, à part brûler la rétine...

Alors voilà, parce que les mamans font les courses et qu'elles sont ravies de se ruiner en marques afin d'éviter la pluie d'insultes de leurs ados malpolis, Sunny Delight, il a pensé à elles, ces pauvres mères martyrisées par leurs caissons de basses ambulants.

L'ancienne actrice de sitcoms, avec sa perruque de maman Playmobil sur le crâne, et des fois qu'on ait pas compris ce qu'il y avait dans ce putain de bidon, elle nous explique que maintenant, Sunny Delight est sans colorants, ni arômes artificiels ou conservateurs, plantée devant un rayon blindé de toute la gamme, avec un sourire dont on ne voit qu'à peine qu'il est mû par le cachet.

Maintenant.

MAINTENANT.

Donc, avant, la mère de famille, en achetant du Sunny Delight à son rejeton, elle l'empoisonnait, croyant bien faire en le gavant de vitamines qu'elles sont bonnes pour son développement psychomoteur et pour l'harmonie domestique.
En fait, elle le droguait.
Remarque, peut-être qu'il fumait pas de shit le môme, avec sa dose de Sunny Delight tout plein de poison dedans.
Alors que maintenant...Le poison, il va devoir le chercher ailleurs que dans le frigo.

Putain, ça m'énerve...


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