Magazine Journal intime

On Pleut !

Publié le 14 mai 2009 par Lephauste

Je me sens sous la pluie comme un poisson de bois, debout dans le vent. Pourtant je n'y vais plus tant sous la pluie, déjà assez dissous, depuis que je dandine des métacarpes, sapé comme une danse macabre, sur les Avenues où rien advient que quelques vagues déhanchements gênés, aux entournures. Et en chaussures à bouts pointus. comme qui dirait des croquenauds à défroisser les mouches. Quoi que des mouches, pour en croiser, des fûmaces, faut aller pignocher dans le blog de J. M. G. B... (http/:jmbinsselesmouches.blogspot.com). Il y a là de quoi s'amuser la gueule. Du bref fulgurant et allez-y ma chère ! Vous m'en direz du bien.

On pleut. On se perd dans les flaques. On rit on crie comme au cinéma, d'ailleurs il y a des caméras, partout. Mais pour se mouiller c'est Tintin ! C'est pas qu'on a pas vocation à être des héros des temps modernes. Si, la nuit quand le sommeil craque au bord du lit. Là alors on mate à mord, on bélorophonne des quatre, les naseaux frémissants, la lèvre charnue et luisante, on est des Onzes dont Pierre Michon parle dans son dernier ouvrage que je n'ai pas lu, pas mais encore, bientôt. On vérole comme Danton, on tranche comme Maximilien, on enjambe comme Petion et comme les huit autres on ne tremble pas devant la banque et le jabot.

Mais non mais non mais non ! On a la vocation, mais rentrée. On pleut, on est quelqu'un de l'intérieur (Eh oui "Ce soir le toréro"...), on a beaucoup intériorisé, on a réfléchit, on a tourné sept fois dans sa bouche cette histoire des 7 péchés capitaux et du coup on ch'ait mis une atchelle ch'ur la baveusge et on cause PoP et Prop. On bave pas et on dit qu'y pleut !

On pleut et pendant ce temps là, Benoit XVI s'échine à faire son devoir de bon chrétien. Il mouille la mître à Bethléem, il envoie des voeux par dessus le mur et se demande si il serait allé à Prétoria, dans les Seventies, coooooL. C'est vrai qu'à Bethlehem la clinique à fermé depuis 2009 ans si on en croit "la légende dorée". Et que pour faire naître la paix, un boeuf, un âne et un peu de paille n'y suffiraient plus.

Tiens voici qu'à présent il ne pleut plus, presque. Christ doit se demander si ça valait vraiment le coup de laisser publier les résultats du test anti-dopage ?


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