Magazine Journal intime

Les sardines à l'huile (prologue)

Publié le 28 mai 2009 par Pffftt
Il a bien fallu que j'y cogite...longuement.J'ai fini par capituler...et c'est décidé, je vous balance le prologue de mon second roman.Le truc sera prochainement en ligne (je vous direz où, quand, comment dès que le feu est vert) et vous choisirez votre version : papier ou virtuelle.Voilà le deal : soit ça passe, soit ça casse...Le prologue est fidèle o boukin, vous pouvez vous y fier...votre première impression sera la bonne......et ça donne : Option 1 => ça m'accroche, je suis les sardines vers la mer...je rêve encore d'ailleurs, du sable et du sel, et si possible, ça pique, ça gratte, ça m'abîme et tout le reste, ça m'éclate mon interieur de lecteur (tu n'as pas franchement tort lecteur, mais peut-être t'emballes-tu un peu vite...)
Opiton 2 => ça me fait déjà chier après seulement 10 lignes, je referme cette m..... qui prétend ressembler à un roman...je lis pas des trucs chiants moi, et mal écrits faut pas déconner, elle est nulle en grammaire, en orthographe, c'est une branleuse cette pseudo-écrivaine du dimanche, j'ai mieux à faire (tu n'as pas complètement tort lecteur, mais quand même, t'es un peu rude!)
Option 3 => y en a pas...ou alors, à vous d'inventer...d'y croire un peu, de tenter quand même, ou nan...et "rester sourd des yeux...mais j'ai eu la faiblesse d'y croire un peu"...j'sais pas.
Bon, ça devient n'importe quoi.
J'ai le trac...
Je balance.
Après on verra.
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Les sardines à l'huile.
Prologue
Un matin du printemps, j’étais au bistrot du village, celui sur la place.
C’était jour de belotte, un samedi.
Jeannot au bar qui tirait sa tronche parce que je venais d’allumer une Lucky.
-On est en 2008 Lila, éteins ton mégot, grouille toi !
J’ai obéis en râlant, je me suis tournée vers la vitre ensoleillée, avec des traces de doigts crasseux qui faisaient des zigzags.
Une petite grand-mère s’est assise devant moi et a commandé un demi à Jeannot. Sa voix était toute fluette, un filet d’eau du ruisseau. Elle regardait avec admiration mon Asus posé sur la table, rutilant neuf, blanc brillant, une semaine que je l’avais devant moi, incapable encore de l’ouvrir et me jeter à l’inspiration.
-C’est quoi ? C’est moderne comme objet.
-Un ordinateur portable, un cadeau…
-Vous avez été gâtée !
-Je n’sais pas, oui sans doute.
Elle a fait un signe vers le bar.
-Sers donc un truc à la p’tite mon Jeannot, elle m’a l’air toute chose.
Il s’est ramené avec un galopin, m’a fait un clin d’œil et a posé le truc sur la table. À droite toute de la machine infernale. J’ai fait ma crâneuse. Je l’ai sifflé d’un coup mon galopin, bluffée la vioque !
-Ca va mieux mon p’tit ?
-Hum…
-Qu’est-ce tu fais ici ? Je veux bien savoir moi, je suis vieille et je m’ennuie, vas-y, raconte…t’es pas de la campagne toi ça se voit de suite, t’es perdue ici…hein Jeannot qu’elle s’est perdue la gamine ? Et comment qu’tu t’appelles d’abord ?
-Lila.
-Ben c’est tout mignon ça comme fleur, on en trouve par chez nous, du mauve et du blanc et du rose des fois aussi…t’étais faite pour vivre à la campagne avec un prénom si fleuri toi…
-Nan suis pas trop faite pour ça justement.
-Ben qu’est-ce donc tu fais ici alors ? T’es là pour quoi ?
-Un mec.
-Ben dieu ! T’entends ça mon Jeannot ? Elle a un amoureux la gamine ! Et c’est qui donc ?
-Damien.
-Le Damien d’la Colette ?
-Celui-là même…
-C’qu’il est gentil ce p’tit là, et souriant avec les vieilles en plus…ben dis, tu dois pas le voir souvent, toujours la tête dans la sciure à fabriquer ses meubles lui…il fait des belles choses remarque, il aime ça le bois ce gamin, il a ça dans le sang…c’est pas le grand-père qui faisait ça dans l’temps Jeannot ?
-Ouais c’est le vieux Maurice qui tenait les rênes…
-Il aura repris l’entreprise familiale…c’est bien ça, y a des bons gamins encore, c’est pas tout foutu on dirait…Mais dis voir alors tu fais quoi quand il n’est pas là ton amoureux?
-Rien. J’l’attends…et pis, j’écris.
-Ben c’est pas rien d’écrire mon p’tit, c’est quoi que vous écrivez ? Un roman ?
-Bah vous me dites vous maintenant ?
-J’crois bien oui, c’est du sérieux écrivain…Alors j’te vouvoie maintenant !
-…
-Et vous êtes douée ?
-Nan pas très.
-Ah…ben racontez moi mon p’tit, je vais vous aider moi…c’est que j’ai plus grand-chose à faire là, j’ai perdu à la belotte…tiens, on va boire un autre coup, ça nous donnera du courage ! Aller mon Jeannot remets-en une tournée pour les deux pipelettes !
J’ai pas osé lui dire non à la grand-mère, et pis le rouge piquette de Jeannot je l’aime bien, aller on se lance mon p’tit, on se lance ! Que j’me suis répété dans ma caboche.
-Ca cause de quoi votre livre ?
-De Thomas. Il pose des fenêtres. C’est un boulot je vous jure, toujours dedans-dehors à subir les méchancetés du ciel, un coup froid, un coup chaud…lumières du matin, lumières du soir. Les bras qui font mal, la nuque, le dos, et tout le reste.
-Pour sûr que ça pèse le pvc, il se fatigue le bougre…et à quoi qu’il pense votre Thomas ?
-Il ne pense pas là. Il regarde sa voisine assise dans le hall qui pleure sous les boîtes aux lettres…
-Qu’est-ce qu’elle a la dame ?
-Du courrier.
-Ah ben c’est pas drôle d’avoir du courrier comme ça…c’est une mauvaise nouvelle ? Quelqu’un est mort ?
-…
-Vous ne savez pas encore c’est ça ? Vous cherchez l’intrigue…
-Hum j’y réfléchis quoi.
-Bon c’est pas ça qui compte hein ? Ce qui est bien c’est qu’elle pleure, là déjà on est dans l’action…et elle pleure toute seule ?
-Non. Il y a un petit garçon avec elle, il est déguisé en Batman, c’était carnaval à son école aujourd’hui. C’est son fils à la voisine, il a cinq ans. Thomas il ne se souvient jamais du prénom du gamin. Le minot qu’il l’appelle toujours. Il préfère oublier les prénoms Thomas parce que l’attachement lui, ça le crève du dedans et après ça lui fait disparaître son cœur, ça lui éclate tout l’intérieur…
Une mouche est arrivée pour faire diversion. Elle s’est posée sur un grain de sucre. J’ai frotté mes yeux, frotté mon nez. Haussement de mes épaules.
-Ben faut pas pleurer mon p’tit, c’est qu’une histoire…allons, allons, buvez un coup là ça va aller mieux !
-J’pleure pas…c’est le pollen…
-Bon c’est le pollen d’accord. Et la voisine, comment elle s’appelle la voisine, il s’en souvient de ça Thomas ?
-Oui, elle, il se souvient bien. C’est Charlie, elle a bientôt 30 ans, comme lui. Il sait bien qu’elle est fragile Charlie, elle est son amie. Il sait que son petit garçon et ses pinceaux, sont tout ce qui la retient parce qu’elle a perdu le reste. Elle dit qu’elle sait pas d’où elle l’a eu son fils, que c’est pas une belle naissance mais que quand même, il est le plus beau, il brille, il est réussi jusqu’aux épis blonds du dessus de son crâne. Elle dit de lui qu’il est son souffle…elle dit ça Charlie, et Thomas craque parfois.
-C’est beau comme tu parles mon p’tit…et Thomas alors il va tomber amoureux de Charlie ?
-Non il ne peut pas vraiment...il y a un autre mec déjà dans la vie de Thomas. Mais celui-là, il n’ose pas en parler. Juste il veut bien lui péter la gueule, et encore, pas sûr qu’il en ait la force…lui démolir la gueule ça le ferait bicher ouais, mais surtout ce qu’il aime c’est quand il fourre sa langue dans la bouche de l’autre, qu’il lui caresse la nuque, les bras, les cuisses et qu’il se flingue les reins à le prendre en levrette et se laisser crever après, épuisé, le regard mauvais, perdu derrière les volets pvc…un pauv’ con de pédé il se dit, et il serre les mâchoires pour ne pas chialer…
-Ben comme vous y allez mon p’tit, c’est rude !
-Ouais, j’aime pas quand ça sent la rose moi.
-Bon. Et il s’appelle comment l’autre type ?
-Thomas ne veut pas encore nous dire…
-Et son âge vous savez ?
-Peut-être la quarantaine passée…il a une femme, deux enfants. Un hétéro qui s’est paumé dans l’ailleurs avec un mec tout nouveau, tout beau…
-Mince alors…
-Ben merde ouais.
-Pourquoi pas un jeune homme de son âge pour Thomas ?
-Ca serait plus simple comme ça…sauf que ça ne l’est jamais hein ? C’est jamais vraiment simple le cul…enfin si, le cul ça va…c’est l’attachement qu’est pas simple, celui-là qui bouffe nos cœurs, et qui nous crame le dedans.
-Vous êtes jeune encore pour parler comme ça…si durement…
-Non, pas trop.
-Si, c’est dommage.
-C’est comme ça, j’fais avec.
-Bon. C’est vous qui voyez Lila.
Elle fait une pause, ses yeux plissés vers hier et brusquement elle semble se souvenir d’un truc essentiel.
-Mais dites voir, ça se passe où donc votre histoire ? C’est quoi le décor ?
-Le décor est iodé…on est loin…près de la mer, à Quimper, une rue qui s’appelle Chabossot au n ° 24. C’est un immeuble, dans un quartier qui frémit. C’est de l’urbain…tout le monde s’en fout ici de l’urbain, mais moi ça me manque…toujours. Alors je le réinvente mon chez moi, et avec des voisins tout près, voilà je me sens moins seule après…au bord de la mer et les mouettes qui se marrent…
-Mais y en a d’autres des voisins à part Charlie et Thomas ?
-Oui.
-Ben dites-moi, dites-moi Lila !
-Il y a Hugo le jeunot d’en face. Il est tout caché, tout penaud, il n’aime pas voir une dame pleurer. Il n’est vraiment pas bien grand Hugo. Il mange des friandises, et puis on dirait qu’il étudie sérieux, mais il étudierait quoi ?
-On dirait qu’il apprend les Arts…
-Houlà là ! Les Arts ça me fait flipper moi ce genre d’approche !
-Dites donc mon p’tit je vous donne l’inspiration moi, faut les écouter un peu les vieilles !
-Ah bon…si c’est l’inspiration alors…
-Et il est beau le petit voisin ?
-A sa façon il l’est oui.
-Il habite le même pallier ?
-Non…oh et puis si ! C’est plus facile pour les rencontres après…Il habite le premier.
-Et y a qui d’autre encore ?
-Où ça au rez-de-chaussée ?
-Ben oui tiens par exemple, y a qui qu’habite au rez-de-chaussée ?
-La logeuse…la logeuse dans sa loge, comme au théâtre ! Elle aime l’opérette et le bacalhau, les blablablas de quartiers et tout ça…mais elle n’a pas de roquet, elle a juste un aquarium et presque tous les matins, un poisson crevé qui flotte à la surface de l’eau. Alors elle le bazarde aux chiottes et elle s’en rachète un autre. Elle descend à l’animalerie cent mètres plus bas de la rue Chabossot, et elle en choisit un nouveau, un qui aurait l’air plus costaud, avec des nageoires qui brillent. Des fois, à cause de tous ses cadavres aquatiques, ben ses cabinets ils sont bouchés, mais c’est pas grave parce qu’après le plombier il vient. Il s’appelle Dédé et pis il aime bien l’opérette lui aussi, et surtout si il a bien travaillé, la logeuse elle lui fait son bacalhau et après…et après ben, elle attend qu’un autre poisson crève…
-Vous en avez bien trop dit sur la logeuse…elle ne servira à rien…
-Ben tant pis, je la vire dans la seconde partie, on s’en fout.
-Mais dites voir l’écrivain, y a pas de vieux par chez vous ?
-Ben nan pas encore…je ne maîtrise pas bien le troisième âge moi…
-Oh c’est dommage vraiment…ça va manquer si vous ne faites rien.
-Ok, ok alors rajoutons un ancien. On le colle au rez-de-chaussée près de la logeuse, disposé à faire chier tout son monde, et pis ben si après y a une canicule…et ben, et ben, on verra…
-Vous voyez c’est facile ! Alors il s’appellerait comment ce vieux là ?
-Bof, quel genre de nom on donne aux anciens ? Nanette ?
-Mais enfin c’est quoi ça ???
-J’vous l’ai dit c’est pas mon truc les vieux…
-Bon concentrez-vous un peu !
-D’accord…alors ce sera Suzanne.
-Ah non ! Suzanne c’était votre grand-mère, on doit pas mélanger les genres mon p’tit !
-Et vous savez ça d’où d’abord ?
-Ttttttt…
-Ouais mais elle me manque…alors je choisis Suzanne pour le vieux du rez-de-chaussée…euh nan Suzie plutôt, c’est vraiment plus joli, et en plus ça lui allait bien Suzie…
-Bon c’est vous l’auteur.
-Merci.
-Elle vit seule la Suzie ?
-Bien sûr qu’elle vit seule ! Les vieux sont toujours isolés, c’est bien ce qu’ils nous disent à la télé ! Et la Pentecôte alors ? Merde aussi ! Faut suivre un peu là !!
-Houlà là elle se fâche la gamine ! Dis voir Jeannot t’as du monde au comptoir là non ? C’est pas que tu nous gènes à écouter mais moi je dis ça, c’est pour les clients…
Jeannot lève son cul de sur le banc en face de moi et retourne derrière le comptoir. Il me fait un clin d’œil. Ça veut dire un truc du genre Tu vois Lila, tu vois bien que ça peut arriver !
La grand-mère c’est un moulin à paroles qui tourne au vent du printemps, elle ventile son monde à bloc, ça me fascine.
-Et elle fait quoi la Suzie pour passer le temps ?
-Rien. Elle vient du Sud, elle s’est perdue, elle s’ennuie.
-Allons bon ! Mais qu’est-ce qu’elle fait en Bretagne alors ? Sous la pluie en plus j’parie !
-La pluie qui tombe c’est bien oui, ça en rajoute à son drame. Ses enfants à Suzie ils vivent ici, ils l’ont fait venir plus près pour s’occuper d’elle. Elle a cru tout ça Suzie, mais y a pas grand monde qui frappe à sa porte aujourd’hui.
-Vous n’êtes pas obligé d’en faire un drame non plus…y a aussi du bon à être vieux…
-Ah ouais ? Dites voir un peu ?
Elle ne s’est pas vexée la vieille. Elle a continué comme si de rien, pour me faire fermer ma gueule de branleuse, sans emploi, sans vraiment de passé, sans bagage, sans même plus vraiment d’espoir…elle était plongée dans le truc et voulait tout savoir…bien plus que moi…le monde à l’envers.
-Et cette grande blonde là qui traverse le hall ? Elle en a des roploplos, y tiennent bien, on dirait des faux !
-Oh ! Elle là bas…C’est Odette on va dire.
-Voyons non mon p’tit ! Odette ce n’est pas adapté pour une telle beauté !
-Ben en fait, ses parents se sont plantés dans les identités et ça donne Odette Bimbo ! Les parents se trompent souvent de toutes les façons…regardez, moi je m’appelle bien Lila…
Bizarrement elle n’a pas commenté. Confirmation désagréable que j’n’avais pas la gueule du quartier…
-Elle fait quoi Odette ?
-Elle grignote exotique.
-C’est tout ?
-Non j’crois pas. Elle est amoureuse de Parfait son prof de yoga. Tiens d’ailleurs le voici qui la suit avec le panier du marché qui déborde de bio…ils sont réussis ces deux là, ils sont beaux comme tout…ils habitent au dernier.
-Oui c’est bien mais ils doivent avoir un pépin non ? C’est cela qui fait le roman, les misères des gens…
-Vous alors, vous êtes fortiche en roman !
-Je débute mon p’tit, je débute. Alors…la suite ?
-Odette veut un enfant qui leur ressemblerait, élevé au bio, et au toffu !
-Et alors, c’est pas bien grave ça…
-Bof, ils ont seulement un chien. Zita le chiwawa. Zita qui aboie. Zita qui pisse sur le yucca. Zita qui ne bouffe pas de soja…et puis Parfait…il n’est pas si parfait parce que en fait…
Mais là, d’un geste autoritaire elle m’a fait taire et elle m’a fixée toute bizarre d’un coup la mémé. Elle s’est baissée vers son cabas et pis elle a gueulé un peu pompette :
-Combien j’te dois mon Jeannot ?
-Viens donc me voir au bar la vieille, je t’en sers un dernier !
Elle s’est levée péniblement et m’a regardée un peu trouble dans le fond des pupilles.
-Allez mon p’tit, vous faut l’allumer maintenant votre belle machine, y va pas s’écrire tout seul le Goncourt…
-Madame ?
-Hum…
-C’est quoi votre nom ?
-Pffftt…j’sais plus va…
Elle a quitté le bar. Sans payer.
Jeannot souriait bêtement.
Il faisait déjà nuit.
Damien devait m’attendre à la maison, il avait fait un feu c’est sûr, on se les gèle dans la grande pièce, même au printemps…ces pierres, ces poutres, ce pollen, ce vert dans les jardins…ça me donnait la nausée.
Ça me flinguerait sans doute de tenir à ce mec au point de m’enterrer dans ce trou de campagne paumé…
Le p’tit d’la Colette…
Mon cul !
Jeannot a fini de nettoyer les tables, il a éteint les néons blafards un à un, il y en a six en tout.
-J’vais fermer Lila, faut te rentrer maintenant !
-Jeannot, encore une heure s’il te plait…
-Y a du foot ce soir le moineau, je vais pas traîner moi !
-Jeannot…s’te plait…
-Bon…j’te sers quoi pour tenir ? Café serré ?
-Café serré ouais, café serré, serré, serré…a mort...
-Ça marche !
-Euh Jeannot ?
-Ouaips moineau ?
-Merci hein ?
-Ferme-la et bosse !
J’ai soulevé le couvercle du pc, une lumière bleue m’a inondée.
J’ai rallumé mon mégot, Jeannot a haussé les épaules, mais il n’a rien dit.
Voilà.
J’y suis.
Rue Chabossot, ville de Quimper, France. ******************************************* Ben voilà.Ca, c'est fait!:)

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