Magazine Journal intime

Crème au beurre de fraise...

Publié le 10 juin 2009 par Tazounette

Crème au beurre de fraise...
Je sens déjà les hauts le cœur qui te prennent tout de go, rien qu’à la lecture de ce titre…

 

Et moi, ça me fait marrer ! Enfin, pas vraiment, mais bon, tu vas savoir pourquoi…

 

Non, bien que ceci y ressemble fortement, ce n’est pas un billet de cuisine ! Est-ce que j’ai une tête à partager les secrets de ma louche avec toi ? Franchement ?

 

Non, mais tu rêves, là !!!! Mes secrets culinaires… Voyons… Ca reste Top secret. Ficelles passées aux dames de la famille de générations en générations… C’est qu’on sait y faire, dans la famille pour garder les hommes…

 

Enfin juste en matière de cuisine alors, parce que en matière de féminité… Enfin bref.

 

Je suis une femme qui prend soin de son corps. Et oui, il faut le savoir. On ne garde pas un homme avec une peau digne des biscottes Heud*bert, même celles aux céréales…

 

Aujourd’hui, m’est d’avis que je devrais sévèrement attirer les abeilles… C’est même quasi assuré. Surtout qu’éparpillées dans Bruxelles il ne doit pas y en avoir des masses. Le nuage sera grave autour de ma pomme… En même temps, je l’ai bien cherché aussi.
Aller se beurrer le corps avec une crème épaisse aux vieux relans de fraises, ça fait presque pitié. Je dis « vieux relans », parce que cette crème date un peu, à vrai dire. Comme tu connais un peu mes secrets de polichinelle, tu sais que j’aime garder. Pendant des plombes.

 

Note que parfois ça a quelque chose d’utile, comme réflexe. Comme aujourd’hui par exemple…


Cette crème, donc, est un vieux reste de mes achats compulsifs chez B*dy Sh*p. Magasin qui se trouve à proximité d’un Z*ra, d’un H*M, d’un Mang*, entre autres, tu peux aisément imaginer qu’il y eût plusieurs giclées de carte bleue, ce jour-là. Mais bref, là n’est pas le sujet du jour.

 

Dans ledit magasin, j’errais au milieu de mille et une senteur, toutes plus agréables et discrètes les unes que les autres, lorsque mon regard s’est posé sur l’étagère « Fraise ». Il y avait « Papaye », « Mangue », « Magnolia »… Non, direct le truc qui emboucane, qui accroche les narines et qui reste !!!… Je ne vais quand même pas dépenser mon fric dans une fragrance « éphémère »… Je ne suis pas de celles qu’on oublie ! Fraise ou pas fraise…

 

Je pense que j’ai été frustrée des parfums à la fraise lorsque j’étais petite fille. Ma mère refusait catégoriquement de nous acheter des échantillons, pourtant il y avait un petit magasin qui vendait les essences de fruits. J’adorais ça. Je les regardais l’œil liquide pour tenter de séduire ma mère ou de la prendre en pitié. Que nenni. Elle était toute sèche à cette époque-là… Bref, j’ai fantasmé mes parfums à la fraise et ça ressort dans ces maudits magasins, la trentaine épanouie (soupir) !!!!

 

Et puis ce jour-là, j’y étais allée gaiement : Gommage, lait pour le corps et beurre de fraise… Je t’accorde que ça faisait légèrement indigestion… Si bien que bon, pour pas pousser mémé question senteur de fraise, j’ai mis le beurre au rencart. D’abord parce que l’aspect était tout de même peu ragoûtant (tremper les doigts dans un pot de beurre mou, avouez qu’il y a plus agréable pour commencer la journée !!!)…

 

Et puis ces derniers temps, utilisant mes frénésies de dégainage de portefeuille façon Lucky-Luke pour d’autres usages (lire : j’ai toujours de bonnes raisons de le dégainer !!!), j’ai écumé tous mes stocks de crème hydratante en tout genre. Pour hydrater seulement la première pellicule au-dessus de l’épiderme jusqu’à la dernière sous-couche de derme que la crème super fortiche perce des trous dans chaque épaisseur avec ses petits bras musclés (et mon œil, tu l’as vu !), sauf que comme c’est aussi efficace, quand on ne fait que les regarder, que les crèmes à capitons on the derche… Je me suis retrouvée fiça avec une peau digne d’un lézard qui aurait crevé au soleil (et oui, ce con avait oublié de soulever sa patte arrière, il est trop con aussi, il l’a cherché), bon bref, façon lézard donc ou mur de vieille bicoque datant de mathusalem orné de fissures, craquelé dans tous les coins et perdant son crépi à vue d’œil (si, si je te jure).

 

La Cata.

 

Je me suis retrouvée ce matin avec pour seul et unique remède à cette désertification cutanée mon fameux beurre à la crème de fraise (ou l’inverse, mais on s’en fout, en fait) aux odeurs plus qu’entêtantes de fruit…

 

Je n’avais pas trop le choix, en fait.
Lorsqu’à 6h18, je me suis rendue compte du carnage et que ô misère, je n’ai pas trouvé mon tube de « crème dermo rafraichissante aux protéines délicates de fruits qui ne puent pas et laisse votre peau velouté et douce comme la peau de bébé et à l’aloé verra »… Je me suis donc rabattue plus que dépitée sur mon abominable pot rouge en plastoque regorgeant d’un beurre crémeux puant la fraise…

 

Et oui, n’est pas rangée qui veut !!!

 

Et j’ai dû, à peine sortie du lit (et douchée mais ça t’as pas besoin de le savoir, il y a des douches plus agréables que d’autres), tremper mes doigts en veux-tu en voilà, dans cet infâme truc gras, collant, puant et m’en beurrer partout…

 

Quand je te dis que c’est rude, d’être une femme…

 

 

 

Je vous préviens, le premier qui me dit que ça pue la fraise, je l’encadre !!!!

 

 

 

 

 

 

 


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