Magazine Journal intime

La der des der

Publié le 11 juin 2009 par Papote

Vi, je sais qu'il y a 15 jours, je vous ai dit que je clôturais la saison culturelle avec Madame Mère pour la pièce de Guitry "Mon père avait raison"...
Mais j'avais oublié que comme j'avais gagné une invitation pour retourner au café-théâtre, ce n'était pas vraiment fini...

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Donc, hier soir, j'étais au ... café-théâtre... Y en a deux qui suivent !!! M'en fiche, j'ai les noms des autres et ça va castagner, croyez-moi !!!

J'ai vu "Une vie sur mesure" de et avec Cédric Chapuis.

Le one-man-show d'un musicien et de sa batterie, la jeunesse d'un homme pas comme les autres mais qui est surtout embêté pour les autres qui ne sont pas comme lui...
Beaucoup d'humour, de rires, de musiques et, surtout, un talent énorme !!!

Bon, alors, forcément, je dois vous avouer que ça m'a évoqué beaucoup de souvenirs pénibles et douloureux... Si, si, si... Y en a qui ont des enfances difficiles, il faut bien le reconnaître...

Un Fratribus Professorus qui jouait de la batterie dans sa chambre qui n'était séparée de la mienne que par une cloison.

Un Polaroïd de moi déguisée avec une culotte blanche sur la tête (les couettes sortant des trous pour les jambes), entrain de faire une grimace et au marqueur bleu sur la photo, un maquillage terrible et le nom "KISS" (si je me souviens bien).

Moi, me trimbalant dans le quartier entre le traiteur et la maison avec des piles de boîtes à oeufs vides (vous savez les plaques carrées grises de 20 oeufs. Les voisins ont dû finir par me prendre pour une mono-maniaque de la boîte à oeufs...) pour que le frangin les colle sur les murs pour insonoriser un peu. Ceci dit, je crois que tout le quartier nous connaissait bien... Serait-ce un signe que cela n'insonorisait pas tant que ça (et, là, vous revenez à mon premier souvenir, celui sur la cloison, et vous comprenez mon malheur...) ?

Fratribus m'autorisant à tapoter un peu sur les caisses. J'aimais bien le bruit de ferraille de la caisse claire et l'agogo. Ceci dit, j'ai toujours été incapable d'arriver à faire un roulement de tambour... J'sais pas, y a un truc, je bloque... J'ai passé des récré entières au collège pour les besoins d'une pièce de théâtre, dans le bureau du CPE à m'entraîner avec le CPE et on a fini par abandonner...

Aujourd'hui encore Fratribus continue la batterie mais il n'habite plus chez Monsieur Père et Madame Mère et moi non plus, ce qui fait que tout va bien !!!

Pour en revenir au spectacle d'hier soir... Cédric Chapuis raconte la jeunesse d'Adrien Lepage avec beaucoup de finesse, d'humour et de sensibilité et, au milieu de tout cela, il intègre son instrument fétiche de façon harmonieuse, bruyante et très talentueuse...
Il nous fait découvrir les 1001 façons de faire des percussions avec rien ou, du moins, juste avec son corps...

D'ailleurs, j'ai déjà eu une réclamation à propos d'une phrase du spectacle contre laquelle un spectateur a manifesté son désaccord. Non, la batterie n'est pas le seul instrument pour lequel on peut s'entraîner sans l'instrument... En effet, certains s'entraînent très dur avec des guitares imaginaires ! Il était très important que je puisse rectifier cette inexactitude et je remercierais Monsieur Chapuis de faire en sorte de modifier son texte afin de ne pas froisser certaines sensibilités d'artistes...
(Monsieur Chapuis, ne le prenez pas personnellement et ne m'en veuillez pas, je n'y suis pour rien... Je laisse cette personne responsable de ces allégations que je ne fais que retranscrire...)

Enfin, une petite mention pour mon ami le chien...

Ca se joue jusqu'au 26 juin au café-théâtre des Beaux Arts à Bordeaux et, franchement, réservez une soirée et courez-y, vous passerez un moment fabuleux... Faites-moi confiance !

A bientôt !

La Papote


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