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Grippe porcine, le feu est à la maison

Publié le 16 juin 2009 par Simpldespry

h5n1 virus grippe porcine

Je ne suis pas paranoïaque et je ne veux pas être alarmiste, mais le virus H1N1 a bel et bien traversé les frontières du Maroc. Certains  jurent l’avoir vu se promener à corniche de Casa, vêtu d’un Jabadore brodé et d’une Belgha fassia.

Officiellement, on déplorerait, à l’heure qu’il est, pas  moins de 5 cas confirmés, nombre appelé à la hausse avec le début de la période de retour des ressortissants marocains résidents à l’étranger.

Il est vrai aussi que les cas enregistrés jusqu’à maintenant sont d’origine externe, cependant, il ne se passera pas beaucoup de temps avant de dénombrer des cas made in Morocco. C’est une réalité qu’on ne peut malheureusement plus nier : Le virus de la grippe A est parmi nous, ce n’est plus discutable, la question qui se pose maintenant est : Y sommes-nous bien préparés?

Premier leçon à retenir : Le contrôle des aéroports, et malgré sa nécessité, s’avère défaillant, spécialement lorsque le virus est dans sa phase d’incubation et que les symptômes de la maladie ne se sont pas encore manifestés.

De l’avis des experts, cette maladie virulente, et malgré la rapidité de son expansion, n’est généralement pas mortelle. Le Tamiflu, seul traitement disponible à ma connaissance, est assez efficace pourvu qu’il soit administré dans les premières phases de la maladie.

Deuxième leçon du jour : La rapidité du diagnostic  ainsi que la disponibilité du traitement en quantités suffisantes et accessibles sont les seules armes à notre disposition dans la lutte contre ce fléau.

La grippe porcine possède les même symptômes qu’une vulgaire grippe : fièvre, fatigue, migraine, toux, maux de gorge, éternuements, sécrétions nasales,… Les personnes les plus touchées par cette pandémie se situent dans la tranche d’age 25 à 45 ans, des sujets qui étaient pourtant en bonne santé avant d’être contaminés. Elle se transmet par contact avec des sécrétions contenant des particules virales, c’est-à-dire par la toux ou des éternuements de personnes atteintes.

Troisième et dernière leçon : Personne n’est à l’abri de la contamination, de complications graves ou du danger de mort liée à cette infection. Et dans l’attente d’un vaccin efficace, la prévention reste, et de loin, la meilleure approche à suive en espérant que ce virus évolue vers une forme moins nocive.

Alors, vigilance!

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