Magazine Journal intime

Celui qui s’était grave dégonflé…

Publié le 17 juin 2009 par Pestouille

Ce matin, à la base, j’avais prévu de vous faire un compte rendu fracassant sur la wii filles… Koitèce? Une soirée organisée tous les  je ne sais pas combien de mois dans différentes villes de France e de Navarre et qui rassemble des blogueuses dans un endroit un peu branchouillou genre une ancienne usine de caramels mous ou que sais je…

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Donc j’avais envie de vous raconter comment c’est une soirée de bloguesque et de balancer grave sur qui est méchant et qui est trop drôle. Mais je ne peux pas vous brosser le portrait de ces chères chroniqueuses car comme vous l’avez compris, la wii filles, finalement, j’y étais pas. Mais j’ai une bonne raison (ou même plusieurs) et je m’en vais vous la raconter

8h 30, je pars au boulot, toute de vert vêtue. Oui car évidemment une soirée n’ en est pas vraiment une si elle n’ a pas de thème ou de dress code. Ce jour là, le thème était donc, “green is biotiful”. Etant un peu palichone, le vert n’est pas vraiment ma couleur de prédilection (on dirait que je devient grise).  J’avais néanmoins trouvé  un petit chemisier à cerises, un gilet vert, et pour compléter ma tenue entièrement issue du commerce équitable (si si, je vous assure) enfilé mon pantalon de jardinage et chaussé mes spartiates en cuir tréssées par un artisan adulte et rémunéré.

Dans le bus 47, la journée commence bien, je tombe sur la folle au polystyrène. Je ne sais pas si je vous en ai déjà parlé de cette folle là. En gros c’est une vioc, qui ressemble à la sorcière de blanche neige et qui se cache derrière une grande plaque de polystyrène blanc, qu’elle transporte partout avec elle. De temps en temps elle sort tout doucement sa tête de derrière sa cachette et scrute les gens en chuchotant : bref, elle fait flipper. Sutout, surtout, il ne faut jamais la regarder dans les yeux. Ca la rend dingue (vu, qu’en plus elle est déjà dingo à la base…)

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Etant donné qu’hier matin  j’étais mal lunée,  j’ai décidé de faire de la provoc à deux balles. En deux temps trois mouvements, la voila furax: Elle se met à me maudire et à me promettre une très très sale journée…

A ce stade je pourrait raconter que j’ai été kidnappée par les sbires de la vieille, ou bien que les portes du bus sont tombées en panne et qu’on est resté bloqué à l’intérieur, ou encore que j’ai été percutée par un ballon dirrigeable (attention y a encore de la référence là) mais ce serait peu crédible et certains, comme par exemple la perchée, sauraient parfaitement que je raconte n’importe quoi puisque je lui ai parlé à plusieurs reprises au cours de la journée sur Twitter. (Pour ceux qui connaissent pas Twitter c’est une sorte de messagerie en temps réel, sur laquelle tu peux suivre les faits et geste de tes amis, bref, c’est terrifiant, c’est big brother du coup j’essaye de très peu utiliser le machin…)

Alors en vrai de vrai voici le déroulement de ma journée (qui est moins rocambolesque que ce que j’avais prévu de raconter mais bon on est plus à ça près) :

9h: arrivée au boulot.

12h j’ ai déjà grave la dalle, j’engloutis ma salade de tomates. Pas de bol une énorme tache d’huile sur mon beau pantalon. Démotivation

16h je farfouille dans mes mails pour ressortir l’invitation à la fameuse soirée. je ne le trouve pas. Mais ai-je vraiment été invitée en fait? Démotivation.

18h j’apprends que j’ai jusqu’à demain pour finir un truc boulot bref ce serait trop long à raconter. Je suis déjà claquée rien que d’y penser.

19h je réalise que ça va être tout plein de monde que je ne connais pas et ça me fiche le bourdon car je ne sais jamais quoi dire, quoi raconter, du coup j’observe les gens en fumant des clopes et résultat: on croit que je suis hautaine ( réponse à 93% d’une enquête menée sur la première impression que je donne aux gens. Les 7% restant étant pour ceux qui pensent que je suis folle)

19h30: je suis de plus en plus rabougrie, de mauvaise humeur. Et j’ai froid aux pieds, et j’ai de nouveau hyper la dalle.

Voilà, c’étaient pas vraiment des excuses valables pour pas faire l’effort (sauf celle de la tâche d’huile qui est quand même tout à fait recevable) mais hier vraiment, j’avais pas la gouache. La prochaine fois c’est promis juré, je pointerai mon nez et j’essaierai de faire genre je suis trop à l’aise dans les soirées. A bon entendeur !


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