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Bac : qui c'est qui philosophe ? C'est la poule !

Publié le 17 juin 2009 par Richard Kirsch

Cette semaine , grand remue-ménage avec le bac de nos chères têtes blondes qui ont bien grandi depuis le bac à sable. images.jpgEt oui, l'heure de vérité arrive, il va bien falloir un bon miracle pour que tous les glandeurs décrochent le papier pour rejoindre les bancs de la fac à la prochaine rentrée.  C'est aussi l'occasion pour les grosses têtes de faire un score avec une jolie mention à coller dans le CV . Allez , on fait le stock de Redbull et on s'arrache les méninges afin d'affronter notamment le bac philo. Le bac philo,  c'est vraiment le minimum du minimum  pour éviter un échouage express dans la vie active, une espèce de sursis avant le bureau , le métro au quotidien , bref les gros gros ennuis . En cette période de crise , le chômage  et compte-tenu des débouchés , que vaut aujourd'hui un bac philo sur le marché du travail ? Autant que le BEPC , il y a vingt ans ? C'est peut être de repenser les filières  et pourquoi pas un CAP-Philo  ?images-2.jpg Entre deux coups de clef anglaise , le plombier pourrait alors expliquer au client comment réinventer l'eau chaude dans un monde refroidi par le poids toujours plus lourd du rechauffement climatique sur une société libérale plongée dans la perplexité du capitalisme décadant . Dans quelques semaines , les djeunes, le bac philo, en poche partiront guillerets en vacances. Ceux qui ont échoué partiront aussi tout aussi guillerets . Un redoublement , c'est toujours un an de gagner. D'autant qu'ils viennent de passer  fingers in the nose le permis de conduire . Difficile d'être bon sur tous les tableaux. Reste pour certains à trouver un job d'été . Problème, les chômeurs ont fait la razia sur les petits boulots . D'ailleurs, le terme lui-même ne veut plus rien dire puisqu'il n'y a plus ni grands ni petits boulots .


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