Magazine Journal intime

Mes humeurs dans la Meuse

Publié le 19 juin 2009 par Anaïs Valente

Parues hier...

Sus aux vaches péteuses et roteuses

Après les vaches à lait de l'Etat la semaine dernière, me voici à nouveau dans le domaine bovin.  On ne change pas une équipe qui gagne.

J'ai souvent lu, et entendu (mais pas senti, fort heureusement), que les vaches détruisaient la couche d'ozone via leurs flatulences.  Il paraît maintenant qu'il n'en est rien, puisque la vache « proute » à hauteur de 5 % seulement de la totalité des gaz qu'elle émet, tandis qu'elle rote à hauteur de 95 %.  Des gaz qui représentent tout de même, pour l'ensemble des ruminants de la planète, 18 % de gaz à effet de serre de par le monde, incredible but true.

Ce qui est encore plus incredible, c'est la façon dont les chercheurs ont calculé ces pourcentages ô combien primordiaux pour l'environnement (passque les vaches ne sont pas dotées naturellement de compteurs de flatulences et d'éructions, qu'on se le dise) : en installant des conteneurs gonflables sur le dos des pauvres bestiaux, afin d'étudier très précisément rots et pets.  Parait aussi qu'en ajoutant des huiles végétales, des huiles de poisson ou de l'ail dans le miam miam des vavaches, elles produiront beaucoup moins de gagaz.

Etant donné que je suis intimement persuadée d'être responsable d'au moins 1 % de la production de gaz à effet de serre (et là je suis hyper optimiste), j'accepte volontiers, vu mon sens de l'abnégation, de me prêter au jeu, de porter sur mon dos un conteneur gonflable et d'ingurgiter la quantité nécessaire d'huiles et d'ail.

Pour le bien de ma planète bleue qui doit le rester.  



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