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Bonne fête des pères, gardiens naturels de la famille

Publié le 21 juin 2009 par Micheljanva
Lu dans Rerum novarum, cet enseignement qu'il semble opportun de rappeler : il est urgent et vital que le père de famille soit restauré dans son autorité inviolable et dans ses prérogatives de chef naturel de l'Église domestique et de la cellule fondamentale de la société. C'est bien sur ces deux points que le père de famille est insidieusement attaqué soit par un cléricalisme outrancier jaloux de l'Eglise domestique soit par un autoritarisme d'Etat totalitaire niant la nature (par exemple : théorie du genre, pseudo libération de la femme, destruction du lien père-enfants : avortement, affaire des seules femmes, garde des enfants après divorce, etc) et contrainte de "tuer le père" pour s'imposer (deux derniers paragraphes de la citation ci-dessous).
Ce passage de l'encyclique était prophétique et reste évidemment valide :
"Voilà donc constituée la famille, c'est-à-dire la société domestique, société très petite sans doute, mais réelle et antérieure à toute société civile à laquelle, dès lors, il faudra de toute nécessité attribuer certains droits et certains devoirs absolument indépendants de l'Etat.
Ce droit de propriété que Nous avons, au nom même de la nature, revendiqué pour l'individu, doit être maintenant transféré à l'homme, chef de famille. Bien plus, en passant dans la société domestique, il y acquiert d'autant plus de force que la personne humaine y reçoit plus d'extension. La nature impose au père de famille le devoir sacré de nourrir et d'entretenir ses enfants. De plus, comme les enfants reflètent la physionomie de leur père et sont une sorte de prolongement de sa personne, la nature lui inspire de se préoccuper de leur avenir et de leur créer un patrimoine qui les aide à se défendre honnêtement dans les vicissitudes de la vie, contre les surprises de la mauvaise fortune. Or, il ne pourra leur créer ce patrimoine sans posséder des biens productifs qu'il puisse leur transmettre par voie d'héritage.
Aussi bien que la société civile, la famille, comme Nous l'avons dit plus haut, est une société proprement dite, avec son autorité propre qui est l'autorité paternelle. C'est pourquoi, toujours sans doute dans la sphère que lui détermine sa fin immédiate, elle jouit, pour le choix et l'usage de tout ce qu'exigent sa conservation et l'exercice d'une juste indépendance, de droits au moins égaux à ceux de la société civile. Au moins égaux, disons-Nous, car la société domestique a sur la société civile une priorité logique et une priorité réelle, auxquelles participent nécessairement ses droits et ses devoirs. Si les citoyens, si les familles entrant dans la société humaine y trouvaient, au lieu d'un soutien, un obstacle, au lieu d'une protection, une diminution de leurs droits, la société serait plutôt à rejeter qu'à rechercher.
C'est une erreur grave et funeste de vouloir que le pouvoir civil pénètre à sa guise jusque dans le sanctuaire de la famille. Assurément, s'il arrive qu'une famille se trouve dans une situation matérielle critique et que, privée de ressources, elle ne puisse d'aucune manière en sortir par elle-même, il est juste que, dans de telles extrémités, le pouvoir public vienne à son secours, car chaque famille est un membre de la société. De même, si un foyer domestique est quelque part le théâtre de graves violations des droits mutuels, il faut que le pouvoir public y rétablisse le droit de chacun. Ce n'est point là empiéter sur les droits des citoyens, mais leur assurer une défense et une protection réclamées par la justice. Là toutefois doivent s'arrêter ceux qui détiennent les pouvoirs publics' la nature leur interdit de dépasser ces limites.

L'autorité paternelle ne saurait être abolie ni absorbée par l'Etat, car elle a sa source là où la vie humaine prend la sienne. " Les fils sont quelque chose de leur père. " Ils sont en quelque sorte une extension de sa personne. Pour parler exactement, ce n'est pas immédiatement par eux-mêmes qu'ils s'agrègent et s'incorporent à la société civile, mais par l'intermédiaire de la société familiale dans laquelle ils sont nés. De ce que " les fils sont naturellement quelque chose de leur père, ils doivent rester sous la tutelle des parents jusqu'à ce qu'ils aient acquis l'usage du libre arbitre. " (7) Ainsi, en substituant à la providence paternelle la providence de l'État, les socialistes vont contre la justice naturelle et brisent les liens de la famille.


Mais on ne voit que trop les funestes conséquences de leur système: ce serait la confusion et le bouleversement de toutes les classes de la société, l'asservissement tyrannique et odieux des citoyens. La porte serait grande ouverte à l'envie réciproque, aux manœuvres diffamatoires, à la discorde. Le talent et l'esprit d'initiative personnels étant privés de leurs stimulants, la richesse, par une conséquence nécessaire, serait tarie dans sa source même. Enfin le mythe tant caressé de l'égalité ne serait pas autre chose, en fait, qu'un nivellement absolu de tous les hommes dans une commune misère et dans une commune médiocrité".


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LES COMMENTAIRES (2)

Par QJSIOJC
posté le 22 juin à 12:07
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Comme nous le disons plus dans le détail ici : Le Salon Beige : Bonne fête des pères, gardiens naturels de la famille. (ou : http://restaurationdelafamille.blogspot.com/2009/06/la-salon-beige-bonne-fete-des-peres.html), nous félicitons cordialement Le Salon Beige pour cet article dont vous vous faites l’écho. Site (page d’accueil) : http://restaurationdelafamille.blogspot.com/2008/01/vocation-de-ce-site-ce-site-est-en.html Bien à vous... QJSIOJC

Par QJSIOJC
posté le 22 juin à 12:04
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Comme nous le disons plus dans le détail ici : Le Salon Beige : Bonne fête des pères, gardiens naturels de la famille. (ou : http://restaurationdelafamille.blogspot.com/2009/06/la-salon-beige-bonne-fete-des-peres.html), nous félicitons cordialement Le Salon Beige pour cet article dont vous vous faites l’écho. Site (page d’accueil) : http://restaurationdelafamille.blogspot.com/2008/01/vocation-de-ce-site-ce-site-est-en.html Bien à vous... QJSIOJC