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Mais oui, mais oui, l’école est finie.

Publié le 03 juillet 2009 par Poetedesenchante

En effet, j’ai signé pour un bon stage cet été. Je me plains pas, c’est très peu rémunéré, intéressant, et l’ambiance sympathique. Et puis, sésame de tous stagiaires une proposition d’emploi. Le hic, c’est qu’en bon provincial, je n’apprécie pas vraiment de passer 1 H 30, matin comme soir, dans le noir, pour me rendre dans une banlieue lointaine et ennuyeuse.
C’est pas tant de manger du Reflet de France et de m’acheter divers bijoux High Tech aussi inutile qu’onéreux, qui m’attire, mais c’est surtout, je dirais, l’envie de faire un peu plus que de passer un énième soleil d’été avec mes potes, et de me salarier à des tâches pas stimulantes du tout. Comme je le disais dans un post précédent, j’en garde une bonne expérience, mais là, je crois que j’ai suffisamment contribué à la propreté des hôpitaux, à celle des assiettes de cuisine collective, ou encore à la longueur des tissus finement drapées.
Alors maintenant quoi. J’ai signé pour un stage jusqu’en septembre, je suis cohérent avec ce que j’écris, et je signe pour un CDD ? Évidemment, rien n’est moins sûr. Mon esprit aime bien trop naviguer entre les paradoxes. En effet, je me dis aussi que la glande étudiante à ces vertus, mais j’avoue aussi que dans ce cas ce n’est clairement plus la possibilité d’étudier davantage qui est ma priorité. Dernièrement j’ai postulé pour un autre M2, et le moins que je puisse dire c’est que la perspective d’écrire des papiers qui ne soit pas pour ce blog, mais pour le plaisir esthético-académique de quelques enseignants, ne me branche guère, voir même pas du tout.
Mais en même tant,Mais oui, mais oui, l’école est finie. il y a quand même des chose qui me plaisent dans la vie estudiantine ; en premier lieu la dynamique de rencontre qu’il existe quand on use ces bons vieux bancs d’amphis, chose qui me refroidit bien quand je compare cette vie à ma quasi no life que je me coltine depuis mon arrivé à la capitale.
Pour une fois, j’aimerai bien tenter d’être un adulte responsable, c'est-à-dire de ne pas céder aux sirènes de l’habitude et des facilités universitaires. Au vue du contexte économique ce serai préférable. Préférable à une année en LEA, « parce que j’ai toujours rêvé d’améliorer ma maîtrise de telle ou telle langue étrangère », plutôt que de me défoncé et de revendiquer auprès de mes collègues la qualité du travail que je réalise dans cette banlieue ennuyeuse qui abrite mon stage.
Mais oui, mais oui, l’école est finie.
Alors, l’école est finie ?

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