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Les gays et moi...

Publié le 04 juillet 2009 par Gerry14

Je ne voulais pas la faire cette gay pride.
C’est avec une certaine régularité que je zappe la manifestation annuelle de la « communauté » homosexuelle qui y exhibe sa « fierté ».
Que de mots qui n’ont plus de sens dans ce contexte.
Car cela vient bien de ce fait si je rechigne tellement à m’afficher dans cette parade hypocrite. Il n’y a pas de réelle communauté gay. Ceux là même qui marchent pour défendre le droit à l’égalité, le respect et la tolérance sont les gens les plus irrespectueux et intolérants que j’ai rencontrés.
Evidemment, il ne faut pas faire de généralisation hasardeuse et la généralisation est une pratique que je n’aime guère, alors je parlerai plutôt de majorité.
La majorité de la minorité homo donc, est majoritairement pleine de jalousie, de méchanceté gratuite, de superficialité.

La vie dans le quartier du Marais n’est pas une sinécure pour celui qui ne suit pas les modes, ne sort pas étiqueté au nom en vogue, n’écoute pas le dernier tube dance, n’a pas la tronche ou le corps d’un jeune premier hollywoodien.
Si ce n’est d’avoir écouté quelques succès chouchous des platines des dj résidents des boites gays, je n’ai jamais appartenu à aucune des catégories citées, ce qui m’a valu bien des déconvenues.
On vous pardonne un peu, au début, de ne pas avoir un physique parfait, de ne pas avoir d’argent, de ne pas suivre les modes. La jeunesse donne un crédit non dispensable dans le milieu. On va même jusqu’à louer votre singularité.
Puis, les années passant, c’est justement cette singularité que l’on vous reproche.
Et c’est assez édifiant pour des personnes réclamant le droit à la différence de rejeter ceux qui ne sont pas rentrés dans le moule.

En 20 ans de milieu -je viens de faire mes 36 ans, je suis un vieux de la vieille !- j’ai vu mon lot de tricheries, d’hypocrisies, de mensonges…
Il y a bien eu quelques exceptions bien sûr. Passagères pour la plupart. Le masque est toujours tombé tôt ou tard, mes récentes expériences sont là pour le prouver.
C’est pour cela que je n’éprouve pas de « fierté » à être homosexuel. Il m’est même arrivé parfois d’avoir honte…
Mais il faut savoir mettre ses rancunes de côté et son orgueil dans la poche.
Alors samedi, pour faire plaisir à un ami, je suis allé à la fête des homosexualité.
Et, hormis quelques cas indécrottable de « je-suis-pas-aimable-tellement-je-suis-beau-et-je-t’emmerde », j’ai été fort agréablement surpris de la chaleur et de la sympathie des participants.

Il m’est très rare de trouver des moments d’apaisements comme celui-ci dans ma relation avec le milieu gay. Ma persévérance pour y trouver ma place et m’y sentir accepté s’est le plus souvent heurté au mieux, à une légère indifférence, au pire, à un rejet sans appel. (quoique l’indifférence est peut être plus douloureuse que le mépris…)
Cette petite accalmie dans l’effervescence de la fête m’a regonflé le moral quelques jours durant…

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