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Tribu des moutons, je demande la fille

Publié le 29 septembre 2007 par Pierre Boivin

Aujourd’hui je commence une (longue?) série que j’ai élégamment baptisée la tribu des moutons. Il s’agit d’une famille d’humains que nous allons suivre dans ses palpitantes aventures, et vous verrez que chaque personnages est très attachant. En fait de tribu, on pourrait plutôt parler de famille, mais au fil du texte vous comprendrez surement que le terme n’est pas vraiment adapté.

Bon alors c’est parti, accrochez vos ceinture, ca va chier des bulles: aujourd’hui.. La Fille !

Notre jeune spécimen est âgé d’environ 12/13/14/15/voire 16 ans, mais peut importe de toute façon elle “fait plus que son âge“. Elle est donc à l’entrée (voire en plein milieu) de la crise d’adolescence, qui caractérise chaque individu de son âge; cela lui confère un statut de terrible rebelle devant l’éternel, la rendant quasi hors la loi car terriblement en marge de la société.
Notre jeune plouque (ça se dit?) passe donc le plus clair de son temps dans divers lieu de vie, à noter: Le lycée/collège (trèès important dans la vie de l’apprenti rebelle, même si pour lui le lycée “t1 tro, fon grav’ chié lé prof lol), les centres commerciaux, sa chambre, les bras des mecs et enfin les cavernes de ses amis.

Car oui, la rebelle a une vie sociale palpitante située au coeur de son mode de vie: Rebelle, oui, mais pas toute seule!
Alors pour bien assumer son côté rebelle en toute sérénité, la fille-mouton peut compter sur les vêtements. Chacun des habits portés par notre spécimen va mettre en avant ses idées, et sa vision du monde (c’est-à-dire mettre en avant ses seins et la taille de son cul). Pour mener à bien l’ambitieux projet de vendre son corps, la jeune fille peut se baser sur des modèles du genre, qui sauront lui montrer de quelle élégance et de quelle finesse naturelle il faut savoir faire preuve dans la vie.

Et pour bien partager et communiquer avec les autres membres de sa tribu, elle emploie des moyens hyper-sofistiqués se basant sur des technologies hyper-palpitante, et c’est là qu’on se dit heureusement qu’il y a tout ça, parce que sinon la communication serait quasiment inexistante. Allez, petite liste exhaustive:

-le SMS (exemple du sms de base: T ou??! ) qui coûte la peau des fesses mais trèès utile (voire indispensable) là aussi
-le skyblog, sur lequel chacun peut lâcher ses commmz’ à volonté, parce que ça nous fait plaisir
-les autres services que je qualifierai d’à la con, comme facebook, myspace et autres trucs qui font comme dans la vie, mais en pareil.

Maintenant que notre jeune conne est prête, et a déjà une vie sociale bien avancée, elle peut aller jouer la pouf (à partir de 13 ans, maintenant c’est de plus en plus tôt) et s’acheter des fringues parce qu’elle kiffe ça à fond t’as vu. Elle passera également beaucoup de temps à regarder des séries intellectuelles (Lost, desperate housewifes) pour se cultiver, et pour parler du mariage de Suzanne et du plombier avec ses copines au prochain “squatt” dans l’une de leurs cavernes.

Vous l’aurez compris, la jeune moutonne est un personnage très attachant, et nous reviendrons souvent sur son cas pour aborder d’autres sujets non moins joyeux (comme les mouvement gothes, les piercings et autres facéties jeunesques) bref on va bien rigoler. La suite la prochaine fois, avec le père, baptisé Beauf (vous verrez pourquoi, d’ailleurs vous ne vous en doutez même pas).


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