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Déchets humains

Publié le 06 juillet 2009 par Tb509

Salut!

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"Berlin, Allemagne – Un homme s'est endormi dans un carton au fond d’un container à déchets. Renversé dans le camion de ramassage d'ordures, il a survécu aux mâchoires en acier du véhicule.

Le sans-abri de 31 ans cherchait un carton pour se faire un lit. Il s’est finalement endormi au fond d’un grand container à ordures. Il avait consommé de la vodka et de la bière avec des amis dans la soirée. Christian Lehmann raconte : « Lorsque le camion poubelle a soulevé le container pour le renverser vers les mâchoires, à l’arrière du véhicule, je me suis mis à crier de toutes mes forces mais personne ne m'a entendu. »

Le sans-abri doit son salut à l’éboueur qui a arrêté à temps la machine lorsqu'il a aperçu du sang sur les lames des mâchoires du broyeur. Les secours ont mis 45 minutes pour extraire le sans-abri du camion poubelle et l’emmener à l’hôpital par hélicoptère.

Vivant, il souffre de nombreuses blessures aux jambes et aux pieds qui nécessiteront dix-sept interventions chirurgicales."

Si j’ai choisi cette histoire là pour que mon blog reprenne enfin une activité normale, c’est qu’elle m’intéresse à double titre.

L’autre jour, je discutais avec un ami à propos de l’affiche publicitaire d’une société de gardiennage qui mettait sur le même point d’égalité ces agents et ces chiens du garde. Et voilà qu’aujourd’hui des humains sont pris pour des déchets ménagers. Le monde dans lequel nous vivons les fait vivre au milieu des détritus et personne ne trouve rien à y redire, si bien que même les éboueurs n’arrivent plus à les distinguer des couches culottes et autres restes de repas.

Et puis en voyant l’âge de ce clochard (31, exactement comme moi) je ne peux m’empêcher d’avoirs certaines réflexions. Ces derniers temps, je suis passé maitre dans l’art d’insatisfaction, rien ni personne ne trouve grâce à mes yeux et râler de tout et de m’importe quoi est devenue chez moi une seconde nature. Mais en me comparant à cet homme, je pense (non je suis certain) que j’ai eu beaucoup de chance dans la vie. Alors désormais je vais regarder la moitié pleine du verre et surtout fermer la grande gueule qui me sert de machine à critiquer à me plaindre… enfin… juste pour aujourd’hui.


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