Magazine Journal intime

Taxi de luxe

Publié le 10 juillet 2009 par Taximan535
Comme mon esprit tourne au ralenti ces jours-ci et que mon moral, tout comme celui de mes confrères de travail d'ailleurs, semble être à son plus bas niveau depuis un bon certain temps déjà (Boucherville est hyper tranquille, à propos de notre clientèle. Tellement le calme plat que mardi soir, j'ai attendu presque 4 heures avant de prendre en charge mon premier client.
J'avais terminé mon quart avec un montant qui se chiffrait sous la barre du billet de cent dollars que je gardais en souvenir dans la poche arrière de mon pantalon). Et tant qu'à ne pas donner de mes nouvelles, alors aussi bien vous faire entendre une drôlerie d'insolence comme c'était devenu coutume à une certaine époque.
Du moins, à l'époque de mon adolescence, boutonneuse et timide, l'époque du Collège Bourget de la fin des années soixante-dix. L'époque de l'apprentissage du Bic et de la repousse des poils du visage. Les boutons avaient cessé de me taquiner depuis ce temps. C'était aussi l'époque du début de ma calvitie. Ainsi, à chaque levé du corps, tôt le matin, je remarquais plusieurs poils de cheveux sur ma taie d'oreiller, qui était blanche au coucher du soir et qui s'était noircie, au lendemain matin. Et chaque matin, le manège se répéta, jour après jour. Quelle honte. Mais je n'y pouvais rien. On m'avait dit que c'était de famille. De famille...
Mais surtout de l'époque de ma timidité maladive avec le sexe opposé. Bon dieu que j'en ai bavé. Pas pour rien que j'avais eu ma première blonde à 25 ans. Ma première relation amoureuse et sérieuse. C'est tout dire ! Ah, que de souvenirs. Que je préfère aussi oublier, laisser derrière moi. Comme si ils n'avaient jamais existés.
Donc, voici les insolences d'un téléphone. Inutile de vous préciser qu'Yvan Ducharme tient le rôle d'un client baveux qui tente de se défouler sur le répartiteur de la compagnie Taxi de luxe. Je vous laisse visiter le lien de monsieur Ducharme et vous en apprendrez un peu plus sur le créateur de son émission Les insolences d'un téléphone. Ironiquement, ce comédien est natif de Rouyn-Noranda, tout comme ma mère. Ma grand-mère se maria à Noranda avec mon grand-père. Ma mère n'avait que cinq ans, et lui, à peine 52 ans lorsqu'il est mort d'un arrêt du coeur.

Quelle fut la recette du succès de monsieur Ducharme à l'époque ? "C'est d'oser, disait-il". Comme je le fait moi-même ce matin avec ce billet, en osant vous dévoiler certains côtés de ma personnalité à l'époque de mon adolescence.




Si vous avez aimé, je vous ferez entendre la deuxième partie de l'enregistrement. Je sais que c'est du vieux stock, mais c'est mieux que rien du tout. Merci de tout coeur...

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