Week end dans le pays niçois - Second jour

Rappel de l'épisode précédent :
Après avoir passé la soirée avec les Papadoums et un minibain de minuit moins le quart, Théo nous a gratifié d'une grasse matinée jusqu'à 9h00. Inutile de vous dire que nous n'avons pas boudé notre plaisir et qu'on a écrasé nous aussi.
Petite douche en famille et descente dans la salle à manger. Un petit déjeuner magnifique aux yeux et délicieux sous les papilles nous a préparé à affronter une journée terrible. Théo en a profité pour s'adonner à son sport favori : le cheval de bois.

Nous remballons tout notre attirail dans la voiture ; vous connaissez, le lit parapluie, le matelas qui va avec, la poussette, un sac pour maman, un sac pour papa, un sac pour Théo, le sac à langer et une petite glacière pour les repas de Théo, qu'ai je oublié ? Ah oui, le sac de plage.
Nous voilà en route pour Saint Blaise ; il y a bien 15 km à parcourir, le paysage est magnifique mais le village est minuscule et se limite à une église, un restaurant, une salle polyvalente, une boulangerie et une école où nous trouvons un terrain avec des jeux pour enfants ; nous nous y installons à l'ombre d'un mur pour faire manger Théo car il est déjà 11h00 passé. Entre jeux et cuillérées de hachis parmentier, de compote et de yaourt, le temps passe et comme il n'y a rien d'autre à faire, nous nous installons dans LE restaurant du village.
Typique des années 60-70, il est tenu par un couple d'à peu près 60 ans et de la mamy qui doit avoir l'âge du restaurant. Très gentils un brin surannés, j'ai l'impression d'avoir fait un bon 40 ans en arrière. Un menu unique, vous n'avez pas le choix, mais il est copieux. Hors d'oeuvre, entrée, plat, fromage et dessert. Après du melon et jambon cru, raviolis (particuliers les raviolis), veau et légumes puis fromage, nous calons.
Il est 13h00 et que faire en pleine chaleur ?
Nous appelons la chambre d'hôte qui doit nous accueillir le soir ; ils sont prêts à nous recevoir ; nous fonçons car nous savons qu'il y a une piscine toute neuve. Un petit chemin sur la droite, goudronné au début, caillouteux au milieu, défoncé à la fin nous emmène au bout du monde dans un vallon ; là une vieille bâtisse qui a du être il y a très longtemps "une campagne" comme on dit ici ; mi-bergerie mi-cabanon pour passer le week-end, elle a été embellie au fil des années et elle se présente comme une cacophonie architecturale ; il y a de tout ; des rembardes en ferronnerie, des plantes en pot, en macramée, de vieilles portes en cours de restauration, des objets asiatiques, des tentes pour dîner à l'extérieur ; tous les styles et les époques s'y cotoient et donnent une atmosphère artistique à cet endroit. Nous sommes très bien accueillis ; notre chambre ressemble à une petite bergerie mais avec tout le confort.

Nous nous précipitons vers la piscine, une petite merveille mais Théo n'a pas envie de se tremper et Maman va le coucher ; n'écoutant que mon courage, j'en profite seul pendant une demi heure en plein soleil, le luxe quoi. Fatigué de toutes les longueurs que j'ai nagé (3 dont 2 à pieds), je rentre pour une petite sieste moi aussi.

Ben vous me croirez si vous voulez, Théo nous réveille à 18h00. Il est top ce gamin.

Et c'est là que je me rend commpte que j'étais parti pour écrire un article court que et je n'ai pas fini de tout vous raconter. Et comme la soirée vaut à elle seule un petit article, je vous laisse sur un suspens insoutenable ; en gros je vous raconterai la suite un peu plus tard, si vous êtes sage, si j'ai envie, si . . . Bon de toute façon vous y aurez droit parce que Martine ne va pas me lâcher.