Magazine Journal intime

Fais de beaux rêves, bébé

Publié le 21 juillet 2009 par Missfigue
Il y a quelques mois maintenant, je larguais mon mec.
Un autre.
I'm not getting any younger, you know. Et j'avais tant de rêves à réaliser: famille, maison, voyages... ciel bleu et petits oiseaux cuicui... classique quoi.
Pouf!! tout cela s'est envolé en fumée quand je l'ai largué. En bref, il y avait plus de nuages que de bleu dans notre ciel, et toujours cette impression d'être un boulet l'un pour l'autre. J'en pouvais plus de tout remettre à "encore un peu plus tard". Je ne vivrai pas à la remorque de quiconque. La décision était assez facile à prendre, quoique difficile à avaler.
Sur le coup, j'ai l'impression que je lui coupais les jambes, les rêves et que le lui arrachais le coeur (et tiens, les couilles). Je n'arrivais pas à le convaincre que c'était pour le mieux pour nous deux. (It's over Darling... trop peu, trop tard)
Puis les semaines passent... Il rayonne tant il transpire la liberté. Well, I guess I was right huh! Mais bon, c'est assez mi-figue mi-raisin... (lol)comme sentiment.
"Maintenant que t'es partie, je réalise combien notre relation était acide." (bon il a pas dit ça, mais fallait voir sa face... même ses courriels puent le soulagement)"Oh boy, j'm'ennuie pas de tes impatiences et tes épisodes de paniques"
Hey le comique! T'as oublié de souffir encore quelques semaines toi? Attends minutes, j'vais t'envoyer une sélections de chansons tristes, ça va te revenir.
Puis goutte à goutte (vivement le courriel, on y recois toutes sortes de nouvelles non sollicitées) il m'envoie un compte rendu de ses réussites: voyages, duplex, tout ce que je voulais faire avant, il le fait maintenant. blablabla ...
OK OK OK
Tous les projets qu'il me remettait à plus tard... il les fait.
J'suis contente pour lui?
Oui et non... du coup je suis triste qu'il n'ait pas eu les couilles pour faire ces projets avant. Avec moi.
Ce qui me choque plus, c'est tout ce temps perdu à essayer de faire rouler ce bicyle à 5 roues.
Puis je suis vraiment contente de l'avoir laissé partir vers ce ciel plus bleu, qui lui permet de voir plus clair et réaliser ses rêves...
Et puis moi aussi j'ai une vie slurpachouette, je suis plus heureuse que j'aurais jamais pu imaginer. Mais tsé, j'lui envoies pas des courriels qui puent le bonheur, en pleine gueule.
Mais puisque la période de censure semble être lévée... j'ai quelques idées.

Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine