Magazine Journal intime

Bon plan de la mort qui tue…

Publié le 05 août 2009 par Unefillealyon

Mes insomnies me poursuivent, encore et encore… grâce à elles, même le week-end, je suis sur le pied de guerre dès 6h30 !
Problème : les boutiques, la bibliothèque, le cinoche… tout est fermé à 6h30 ! Et je ne vais pas commencer le ménage, l’aspirateur et les lessives : Celuiquipartagemavie risque de ne pas apprécier.
Résultat : je trépigne, je bouquine, je traîne sur le web, je retourne au chaud -sous la couette- et je cogite.
Colis à aller récupérer à la poste. La poste ouvre à 9h00 me semble t’il.
D’ailleurs, la grande histoire d’amour entre moi et la Poste continue… je vous en parlerai dans un prochain billet et je préfère vous prévenir : on a pas fini de se marrer (enfin, surtout vous… moi j’étais au bord du malaise vagal…Et tiens-toi bien Nicolas, ton footing sous le cagnard à côté de ce que ces gens me font vivre, c’est rien que de la gnognotte !).
Bref : la Poste ouvre à 9h00 et ce jour là, dans ce quartier là c’est également jour de marché.
Allez hop, ni une, ni deux : je me lève (et je te bouscule, tu ne te réveilles pas, comme d’habituuuuuuudeuh !) et c’est parti pour une bonne petite marche matinale…
La poste donc (j’insiste sur le calvaire…), suivi d’ un bon petit remontant (pain au chocolat brioché ; après ce que je venais encore de vivre, une gnole m’aurait fait le plus grand bien mais l’alcool de bon matin ne me réussit pas, c’est un fait…) je suis donc au marché à 10h00 (oui, oui : 60 minutes ! Alors même que j’étais sur le trottoir à l’ouverture…).

Et là, et là, et là, mes chers amis : un truc de fou : une nana vend des chaussures et des fringues See By Chloé.
60 euros la paire de godasses, 50 euros la sape.

Les godasses m’éblouissent : tout cuir, lourdes, les finitions sont parfaites, même la semelle et les lacets sont magnifiques !
Je n’avais jamais eu de chaussures de « grande maison» entre les mains. Je comprends mieux la différence avec les vulgaires pompes de chez André. Ça n’a rien à voir !
Même si le prix initial n’est pas non plus forcément justifié…
Les fringues aussi sont magnifiques. Les matières surtout.
Des fringues que même sur un portant de marché, elles ont de la gueule, j’en ai pas vues beaucoup dans ma vie. Mais là, clairement, c’est bien coupé et c’est d’une finesse…
Sauf que y’a pas ma pointure dans les godasses et que je ne veux pas mettre 50 euros dans une tunique (encore étiquetée à 550 euros, morte-couille !) que je ne peux pas essayer et qui est interdite de machine à laver. Le genre de fringue que je suis capable d’acheter mais qu’en fin de compte, je ne mettrai jamais…Un peu comme ces incroyables chaussures vertigineuses en satin, que je sors de leur boîte de temps en temps… pour les mettre dans mon appart (trop chics et fragiles pour aller au turbin, trop inconfortables pour mettre en soirée… mais néanmoins splendides ).
Et la madame, je l’ai revue au marché des Charpennes le lendemain matin…
Elle y sera peut-être encore : Villeurbanne, au marché des Gratte-Ciels le samedi matin et au marché des Charpennes le dimanche matin.

Enjoy : ))

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