Magazine Journal intime

Littérature: point final

Publié le 12 août 2009 par Dunia

Orgie

La fête du dimanche

Dimanche soir, j’ai enfin collé un point final aux corrections d’un roman que je souhaite absolument soumettre à un éditeur qui à mon avis -l’espoir fait vivre - devrait s’intéresser à mon style de récit. Achever un écrit est toujours un moment d’euphorie suivit d’une très grande tristesse. En général les semaines qui succèdent la fin d’un travail d’écriture, je déprime sec. Baby-Blues. Là, j’ai l’impression de gérer cette situation mieux qu’à l’accoutumée. J’ai beaucoup de projets pour la rentrée, entre autres ré-attaquer le troisième roman, mais cela reste un moment délicat. Donc, pour en revenir à dimanche, mon premier réflexe a été de liquider une bouteille de pastis entamée durant les fêtes de Noël 2007 pour arroser des beignets à l’anis. C’est dire si la poivrote que j’exhibe généralement en société -heureusement je sors peu- s’avère sage à la maison! Une fois cette fiole terminée, hormis une vague énergie alcoolisée qui ressemblait à de la bonne humeur, je me suis sentie très très vide, assaillie d’une faim terrifiante . Horreur! Mes placards, frigo et congélateur ne contenaient que des choses saines à apprêter or nulle envie de cuisiner me motivait. De plus, une furieuse envie de manger des cochonneries en me démontant la tronche me tenaillait. Je me suis rappelé qu’exceptionnellement j’avais cinquante balles dans mon porte-monnaie. En général, afin d’éviter des consommations compulsives genre magazines féminins, bonbons, boissons gazeuses, bistrot, mac do, je n’ai jamais plus d’une vingtaine de francs en liquide que je garde pour l’achat des billets de bus. Sinon je paie les courses bouffe avec ma carte poste finance et n’ai jamais un sou en espèces. Ni une, ni deux, j’ai téléphoné à une pizzeria qui livre à domicile et j’ai commandé deux bières, des calamars, une pizza margherita et une salade. Cette orgie de mal-bouffe m’a coûté le budget de plus d’une semaine de saine alimentation! Qu’importe! Je me livrais à ce genre d’excès poru al première fois depuis que j’ai emménagé seule -deux ans- et engloutir, telle une porkita, des aliments qu’en principe je considère détestables en m’achevant la tête à la bière, m’a réjoui d’un plaisir incommensurable! Ah! C’est fun la vie d’auteur(e) maudit(e)! Ça m’a rappelé d’autres temps, d’autres moeurs, des moments heureux avec celle qui fut l’amour de ma vie. Les rats et ma chienne ont également adoré ma bacchanale. J’apprécie moyennement la croûtes de la pizza et leur laisse volontiers. Un moment festif pour ma ménagerie aussi!

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Le repas de fête d’un auteur cherchant éditeur.


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