Magazine Journal intime

Une maison de rêve - Madeleine Wickham alias Sophie Kinsella

Publié le 16 août 2009 par Anaïs Valente

« Le dimanche on lit au lit » (et en vacances, je lis tout le temps sur mon transat, vous l'aurez remarqué, vu les trois livres tristounets avalés cette semaine).

Avant de devenir hypra célèbre avec sa série « L'accro du shopping », Sophie Kinsella écrivait sous un pseudonyme.  Pourquoi ?  Aucune idée.  Mais un beau jour, elle a repris son vrai nom.  Je ferai pareil, le jour où je publierai un best seller vendu dans 148 pays, traduit en 678 langues, à 34 millions d'exemplaires, promis juré.

Surfant sur la vague du succès, son éditeur a eu la lumineuse (quoique) idée de republier ses anciennes œuvres, en précisant qu'il s'agissait, bien entendu, de Sophie Kinsella.  C'est ainsi que sont sortis divers livres ces dernières années, dont « Une maison de rêve ».  Vu que l'immobilier me passionne, je pensais me vautrer avec volupté dans la lecture.

Et bien j'ai été déçue.

C'est un livre qui se laisse lire, que j'ai d'ailleurs lu en deux fois.  L'histoire est de prime abord sympa : Liz et son époux viennent d'acheter un cours privé (à savoir un bâtiment scolaire avec appartement de fonction) et doivent revendre leur maison... ce qui ne va pas sans mal.  Entre un agent immobilier un tantinet véreux, une fille qui n'apprécie pas d'avoir dû déménager et un cours privé à remettre sur les rails, l'aventure va s'avérer épique...

Je m'attendais donc à me tordre de rire, comme je l'ai fait pour les Accro du shopping et pour Les petits secrets d'Emma.

Que nenni.

Le style est bien loin du style bien connu de la Sophie Kinsella actuelle, l'humour est absent, l'intrigue est faible et la fin... oh la la, la fin.  Elle aurait pu être inattendue.  Drôle.  Tarabiscotée.  Peu crédible.  Mais là, ben là, la fin, oh la la la fin... Dommage que je ne puisse rien vous dire, ce serait du sadisme de vous raconter la fin.  Mais je l'ai trouvée encore plus décevante que l'intégralité du roman.

Je comprends pourquoi à l'époque Sophie Kinsella ne connaissait pas encore le succès.  A se demander si l'éditeur n'a pas voulu faire du fric facile en rééditant, en version chère en plus et non en poche, ces anciens écrits de Sophie.

Déception, pour moi.

Je vous mets toujours le lien Amazon, si vous êtes du genre à vouloir juger par vous-mêmes, ou si vous avez des sous à perdre dans un livre insipide... 

Sophie, reviens avec ton style drôle et déjanté par pitié !

maisonreve



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