Magazine Journal intime

Point rouge et noix de coco

Publié le 20 août 2009 par Gilles Poirier
Dans les autres pays, quand on veut démarrer un compresseur, une fois que tout est prêt, on se met chacun à son poste dialoguant avec les six ou sept autres personnes concernées via la radio et quand tout le monde est prêt, on appui sur le bouton pour démarrer. Ici, ca serait beaucoup trop simple. Tout d'abord, même si on a bien préparé le travail, les chefs arrivent et se mettent à vérifier tout ce qui à été fait depuis des mois, car pour eux c'est la première fois qu'ils' viennent voir l'installation et c'est une grande découverte pour eux. Alors, ils posent plein de questions et remettent tout en question. Une fois que l'on a réussi à leur faire entendre raison, ils plient leur plans et se mettent à discuter. Tout le monde attends que les chefs n'aient plus aucun tourment ou question puis vient le moment ou tout le monde se rassemble, soit une bonne trentaine de personnes pour la célébration (ils m'ont bien dit le nom, mais j'ai oublié). On met un point rouge sur le front de chacun, une croix gammée à l'envers ou plutôt un swatstika porte chance est peint sur l'installation et un mécanicien amène des ... noix de cocos. Autant de noix de coco que de personnes. Et chacun se déchausse sur la machine et casse la noix de coco directement sur le bati de celle-ci. On doit la casser en un coup pour que ca porte chance. Une fois que tout le monde a cassé sa noix de coco et que toutes les noix de cocos ont été mangées, alors on pense à démarrer la machine et après de long palabres, un courageux se décide enfin à appuyer sur le bouton. Durée de l'opération : 8 heures environ. Mais si le compresseur a démarré sur des roulettes aujourd'hui, les indiens diront que c'est justement parce que les noix de coco ont été cassées en une seule frappe et que tout le monde avait son point rouge sur le front et que le swatstika était peint sur la machine, et j'en suis sur , cela n'a rien à avoir avec tout le temps passé sur cette machine et toute la sueur qui a coulé depuis que celle ci est sortie des ateliers, soit bien un an et demi voir deux ans auparavent.

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