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amarillo

Publié le 24 août 2009 par Ilogmi
les portes sont fermées, les cigares sortent leur mélasse dense qui s'en va se perdre dans le vent. Je suis penché derrière la jutière, des grappes d'imper et les fuites cameuses, les hurlements d'enfants dans la fanfare, la nuit, les oiseaux qui s'ouvrent en deux et moi qui se jette, qui descend la ville. Je vois les passantes bleues qui échappent leurs cheveux dans la ville et dans les verres tard le soir. Je ne comprend plus, je suis seul, la ville laide me laisse en chancrier et la véga oui qui s'avance crie et hurle ensanglantée, c'est lucie qui est sur le delta , elle crabe crache des morceaux d'Odessa dans les fumiers à saute baluche, ses seins sont comme des cônes, des pâles cravans de rorquals allumés dans le cuivre argenté de l'amphithéatre basque. Comme les Palots de scie et des chiens pagodiers dansent crus et joyeux dans l'alcôve transit et écuercif des amants assasinés, les buildings sont gris, je ne peux plus ouvrir mes yeux, tout tourne et jouit sous les guirlandes et les confettis, les mangues écrasées dans la main des cendriers. Les cigarettes forment des concussions de mélasse qui nous laissent tous enfournés dans le culard verment et incoercible cubique sens de l'amour morte qui semble orange sous le parasol d'amarillo.
***
Il reste quelques lilas sur le frigidaire julie, je part m'acheter de quoi passer la nuit, j'y vais seul, le chapeau j'en ai pas, et puis je nage à travers les autos suicidés, les beat drum de picassiere à jus, je prend du jus, je pense au nord et à la fille , je descend la ville en vitesse comme un assassin, cet oursin de verre sur la commode te servira d'ornement quand je ne serai plus là, je pars maintenant, j'attrape ma veste, je pars, les peau et les suifs au cou et au coup des suicidés et des coliers de lune qui me vadrouillent le ventre comme une civière qui n'arrête jamais. Oh et puis pourtant je suis à quelques pas de toi mais pourtant ah oui pourtant je me tiens comme un fanal effrayé, moi rouge et blanc, je reste sous le soleil qui me jette, donné, plongé, magnetophone défoncée dans la ville, je suis couché sur le côté.
Ma tête fait un angle étrange avec mon corps, mes sueurs montent, je suis un long conglomérat. Ton regard disparait, tu ne sens plus mon corps, le Hlm est là pour rien, il nous soutient avec ses murs à la chaux pour rien. Tout ce fuselage court en dessous de nous. les publicités illuminent nos visages dans le noir. Je ne discerne plus très bien le plancher.

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