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Les amis de mes amies sont mes amants?

Publié le 02 septembre 2009 par Miimii
Lyès est mon ami depuis des années, on s’est rencontrés à la fac. Il tient sa propre petite boîte pour laquelle il s’est battu longtemps, et il était le seul à y croire.
Aujourd’hui tout va bien pour lui.
Quand je dis que Lyès est mon ami, c’est le genre d’ami à qui je ne plais pas. Oui, ... ça existe. Il ne me plait pas non plus. Et à partir de ce constat, nous n’avons plus eu de problème. Nous partons en week end, dormons ensemble... dormons... Nous ne faisons que dormir.
Il est « les bras » dans lesquels j’ai envie de pleurer quand je n’ai aucune requête, quand je n’attends rien de la personne, quand je suis vraiment triste, quand je suis malheureuse.
Il me connait telle que je suis réellement. C’est ainsi qu’il s’agit d’une des rares personnes qui m’inspire du respect et notre relation est très respectueuse.
On s’amuse, on se raconte nos vies, tout en étant très respectueux, l’un vis-à-vis de l’autre.
Ce n’était qu’un bref interlude pour illustrer mes relations avec mon seul « AMI » du sexe masculin.
J’étais encore au bureau hier en fin de journée, quand Rania m’appelle.
« Je me sens pas bien, je ne dîne pas chez mes parents, ne rentre pas tard »
« Tu vas dîner seule ? Je rentre si tu veux ... C’est encore lui ?... »
« Qui veux-tu que ce soit... Non, dîne avec ta famille mais essaye de rentrer tôt »
« J’ai dit à Lyès de passer, ... Il me manque...J’espère que ça t’embête pas »
« Non, ... »
Je suis allée dîner, j’ai appelé Lyès pour lui dire, on se retrouve dans 5 minutes chez moi.
Je me suis arrêtée pour acheter des gâteaux (c’est interdit chez nous, sveltesse oblige mais Rania a besoin de sucres)
Donc quand je suis arrivée, Lyès était là. Il était avec Rania, l’ambiance avait l’air détendue. J’étais contente, de la voir sourire. Je sais Lyès est drôle et que ça allait la dérider très vite.
On a décidé de regarder un film.
Pour ne pas transiger à mes principes, je me suis endormie pendant les 10 premières minutes, sur l’épaule de Lyès.
Je me suis réveillée à cause du mal de dos, certainement une heure après et à cause des chuchotements et des rires. J’ouvre les yeux, Rania était elle aussi dans les bras de Lyès. Prise de panique, et je sais même pas pourquoi d’ailleurs, je me lève je dis « bonne nuit » et je vais dans ma chambre.
Sur le coup, j’étais trop fatiguée pour constater qu’il n’était même pas venu me voir. Je continuais à les entendre rire.
Le matin, je suis sortie faire mon jogging à 7h, la voiture de Lyès était encore là. Nous souhaitant pas comprendre, ou imaginer ce qui se tramait. Je suis remontée. J’ai pris mes vêtements, et ma voiture et je suis partie.
Je suis allée chez mes parents, je me suis habillée et je suis allée au boulot. Pas de nouvelles ni de l’un ni de l’autre toute la journée.
J’attends toujours.
Ce soir je prends l’avion à 02h du matin, je pars en voyage de négo avec un client en Allemagne, je ne reviens que dans trois jours.
Je suis allée prendre mes affaires pendant la pause déjeuner, Rania ne rentre pas à midi. L’idée d’aller chercher des preuves, des traces, m’a effleurée... mais j’ai résisté.
Je n’ai pas fait à mes amis, ce que je n’aurais pas aimé qu’on me fasse.
Après le boulot, j’ai dîné chez mes parents, et j’ai envoyé un texto à Rania : « Je prends l’avion de la Luft à 2h, mon frère m’accompagne, fais attention à toi »
Je reçois une réponse dans les 5 min « Bon voyage, à Jeudi ».

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