(dis George, tu crois que mes enfants vont un jour se poser la même horrible question ?)
Bon, bon, bon.
Faut que je leur parle alors ?
(Mes fils, faut que je vous parle)
Oui, là. Maintenant.
(Mais je leur dit quoi ?)
(Que la femme a beaucoup de mal à cohabiter avec la mère ?)
(et qu'ils n'y peuvent rien)
(Que je préfère être discrète.)
(Mais où finit la discrétion, où commence l'imposture?)
(Où commence l'abnégation, où finit l'égoïsme?)
(Hein?)
(Où est l'équilibre?)
(et oui... )
Les garçons,
faut que vous sachiez un truc très important, oui là maintenant.
Ca vous évitera, à 40 ans, d'écrire des conneries dans un putain de bouquin :
Maman n'a rien sacrifié pour vous !!! Je n'ai rien sacrifié pour vous.
Voilà.
Vous avez compris ?
¿Comprendió?
You understood ?
Juste j'avais envie d'être avec vous.
Gratuit. Amour.
C'est tout.
Le reste, mes amours, mes boulets, mes trompettes, me regardent.
Okay ? bon.
Plus besoin d'y revenir alors.
(tu crois que je leur ai évité quelques futures séances chez le psy. là ?)
(mouais, bof....)
Ps: Et sinon, on peut toujours perdre 2 heures aller se faire tirer le portrait au photomaton du coin.
C'est drôle.
Un rien m'amuse.
laphotocabine.com
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 17 octobre à 22:41
Notre mère éternelle émerveille toujours la plus noble sensibilité qui habite en chacun de nous .