Magazine Journal intime

Tu rêves encore ?

Publié le 04 septembre 2009 par Noalita
juin.JPG (Je promets, cette note sera la dernière sur le livre de Beigbeder) " L'amour de notre mère était si possessif qu'il en devenait douloureux. Son amour ne cessait de s'excuser d'aimer. C'est un amour qui foutait parfois le cafard en donnant l'impression de compenser un vide. Mon frère et moi avons profité de l'échec sentimental de notre mère (...). J'ai été un garçon assujetti à un nouveau matriarcat, idolâtrant sa mère, mais avec une revanche à prendre sur toutes les femmes. Mon enfance a fait de moi un être assoiffé de corps féminins, d'une misogynie revancharde. Elle n'avait plus que nous et nous en avons bien profité. (...) Nous avions gagné la guerre de l'amour contre tous les autres hommes.(...) Je me demande toujours si c'est à cause de nous qu'elle vit seule aujourd'hui." (gloups) (!!!)

(dis George, tu crois que mes enfants vont un jour se poser la même horrible question ?)

Bon, bon, bon.

Faut que je leur parle alors ?

(Mes fils, faut que je vous parle)

Oui, là. Maintenant.

(Mais je leur dit quoi ?)

(Que la femme a beaucoup de mal à cohabiter avec la mère ?)

(et qu'ils n'y peuvent rien)

(Que je préfère être discrète.)

(Mais où finit la discrétion, où commence l'imposture?)

(Où commence l'abnégation, où finit l'égoïsme?)

(Hein?)

(Où est l'équilibre?)

(et oui... )

co14.JPG

Les garçons,

faut que vous sachiez un truc très important, oui là maintenant.

Ca vous évitera, à 40 ans, d'écrire des conneries dans un putain de bouquin :

Maman n'a rien sacrifié pour vous !!! Je n'ai rien sacrifié pour vous.

Voilà.

Vous avez compris ?

¿Comprendió?

You understood ?

Juste j'avais envie d'être avec vous.

Gratuit. Amour.

C'est tout.

Le reste, mes amours, mes boulets, mes trompettes, me regardent.

Okay ? bon.

Plus besoin d'y revenir alors.

(tu crois que je leur ai évité quelques futures séances chez le psy. là ?)

(mouais, bof....)

co39.JPG

Ps: Et sinon, on peut toujours perdre 2 heures aller se faire tirer le portrait au photomaton du coin.

C'est drôle.

Un rien m'amuse.

laphotocabine.com

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LES COMMENTAIRES (1)

Par janbroers sebastien
posté le 17 octobre à 22:41
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Notre mère éternelle émerveille toujours la plus noble sensibilité qui habite en chacun de nous .

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