Magazine Journal intime

Angine de la mort...

Publié le 08 septembre 2009 par Tazounette

Angine de la mort...

Depuis hier matin je suis fort malade. Toujours cette foutue gorge. Et une fièvre de cheval. Ca a commencé avec 38.3 hier matin, ça a fini à 40.0. Ce matin, 38.7 à 5h du matin.

Je ne fais que dormir et les seuls moments où je force mon énergie sont pour amener et aller chercher mes filles à l’école. Hier soir, c’était l’enfer. Assumer une soirée entière quand sa température avoisine les 40, je peux vous dire que je n’étais pas fière. Je n’arrivais pas à tenir plus de 5mn debout sans avoir besoin de m’allonger juste après. J’ai même dû coucher mes merveilles vers 19H50 tellement il fallait que je dorme.

J’ai passé une nuit affreuse, entre trop chaud et trop froid. La salive que je n’arrivais pas à avaler tellement ces foutues amygdales devaient avoisiner la taille de pastèques durant la nuit provoquant un mal de chien, et pourtant, je ne suis pas du genre douillette…

Tu me diras j’aurais dû sentir venir un truc au coin de ma chetron. J’ai eu plein de signes dimanche de trucs qui ne roulaient pas normalement.

Les filles ont joué tellement calmement après leur réveil dimanche matin que j’ai pu dormir tout mon saoul. Le truc qui n’arrive jamais. C’est arrivé !!!

Dimanche midi, et je m’étais fait les papilles depuis la veille que j’en avais parlé, après l’aire de jeux pour que les filles se défoulent, nous sommes passées par la petite supérette pas loin de la maison, qui le dimanche midi fait des poulets rôtis, incroyables. Je m’y pointe vers 12H15, et il me sort qu’il faut les réserver. Il y en avait 3 magnifiques de prêts et des tout petits. Niet. Que dalle. Les prochains sont prêts dans une heure j’ai qu’à en faire mettre un de côté et repasser. J’adore…C’est ça aussi la Belgique. Le mec ne vend pas ses poulets à celui qui a le fric tout de suite, non, il les vend à celui qui a fait mettre un bout de papier. Moralité je serai passée avant qu’on se pointe à l’aire de jeux, j’en aurais eu un. J’étais mûre comme un coing.

L’après-midi de sieste m’a suffi pour terminer le dernier bouquin commencé. Une petite merveille : Le mec de la tombe d’à côté de Katarina Mazetti. Histoire d’amour magnifique entre deux personnes qui n’auraient pas dû se rencontrer, Benny, agriculteur et Désirée, bibliothécaire. On est loin du gnangnan habituel. Tout est dit assez crûment, on ne s’embarrasse pas du détail avec un petit décalage plaisant. On passe de l’un à l’autre à chaque chapitre, ce qui donne pas mal de rythme. « Le simple fait de l’avoir à côté de moi est encore comme un réveillon de Noël pour moi, et je n’ai pas réussi à garder mes mains tranquilles. » ; « Moi, j’ignore totalement si elle est belle ou laide, ça n’a aucun intérêt, pourvu qu’elle reste comme elle est. » ; « Je ne sais pas à quel moment je me suis mise à l’explorer à mon tour, mais cela nous permettait de faire deux fois plus de trouvailles et mes mains me paraissaient vides quand il n’était pas dedans. ».

Enfin, bref, malgré ces signes fort curieux, je ne me doutais pas qu’au réveil le lundi matin, j’allais avoir chopé une crève de cette ampleur, pourtant j’ai eu froid toute la nuit, ce qui aurait dû me mettre sur la voie. Bref, une nouvelle semaine d’arrêt. Je vais essayer de ne pas me lancer dans des drôles d’expérience.

Pour l’instant, je dors, c’est plus prudent !


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