Jour J

Samedi 5 septembre.
7h15, réveil en douceur après une bonne nuit. Petit coup de blues en pensant à ma soeur qui n'est plus là pour assister à mon mariage . . .
Après avoir flemmardé pendant une demi-heure, direction la salle de bain pour une trempette à la mûre et à la framboise (merci encore Sandra, j'avais gardé tes petits cadeaux pour ce grand jour !) tout en bouquinant tranquillement. Une séance épilation puis habillage (ne pas oublier de mettre une chemise pour ne pas me décoiffer quand je vais me déshabiller pour passer ma robe de mariée !) et enfin un bon petit déjeuner (je ne suis pas sûre d'avoir le temps de déjeuner) et me voilà prête !
Pendant que je fais une petite pause blogs et mails en attendant Aurélie, mes hommes, toujours au Beausset bossent et finissent de préparer le jardin. Puis ils iront chez la fleuriste pour qu'elle décore notre voiture et récupérer mon bouquet (pourvu que Daniel n'oublie pas de me l'amener quand il viendra me chercher pour la mairie !).
Je me sens étonnamment zen et détendue, et cet état durera à ma grande surprise toute la journée ! Aurélie arrive en même temps que la gardienne de notre immeuble venue m'apporter notre premier cadeau de la journée arrivé par courrier. Nous partons chez la coiffeuse.
On commence par le maquillage. Suivant vos conseils, je lui ai demandé de moins charger les yeux, de ne pas mettre de fard sur toute la paupière, de ne pas mettre trop de rose, beaucoup moins de fond de teint et surtout pas de crayon à lèvres. Je me suis d'ailleurs achetée un rouge à lèvres discret que j'appliquerai au dernier moment.
Le résultat final est beaucoup plus joli et à mon goût, là, je me reconnais !
On passe à la coiffure, là, rien à redire l'essai était parfait, on refait exactement pareil.




Vers 14h30, Aurélie et moi sommes coiffées, avons mangé un petit sandwich et une banane entre deux coups de peigne ; nous quittons le salon de coiffure pour nous rendre chez Thierry, un ami qui habite à 5 minutes  à pieds. Il me prête généreusement son appartement pour que je m'habille loin des regards de mon homme, qui lui, doit être en train de se préparer chez nous en attendant l'arrivée de nos premiers invités.
Marion nous rejoint et m'aide à passer ma robe de princesse . . .

puis je mets les chaussures,

mon collier assorti à mes barrettes,

mes gants, avec les petits boutons de nacre,

Je suis enfin prête ; je guette par la fenêtre l'arrivée de Daniel, mon chauffeur qui ne devrait pas tarder !