Magazine Journal intime

Mes humeurs du jour dans la Meuse Namur

Publié le 17 septembre 2009 par Anaïs Valente

Tourner sept fois sa langue en bouche...

Y'a des jours où je ferais mieux de me taire.  De la fermer.  De me coudre les lèvres avec du bon fil à suture et d'y ajouter un sparadrap géant pour une sécurité absolue.  Shut up. 

Des jours où la parole est d'argent, mais le silence d'or, comme disait ma grand-mère.

Quand une collègue m'annonce son passage chez le coiffeur et qu'à son retour, je m'exclame en rigolant « ben t'y as pas été finalement chez le coiffeur ? » (ben si Anaïs, ouvre tes zieux).

Quand je sors mes théories foireuses sur les maladies mentales qui conduisent au suicide, souvent héréditaires, à un pote, qui me rappelle ensuite la façon dont sa maman est décédée... par ingestion volontaire de somnifères.

Quand je dis à un pote « oups t'as un sacré coup sur le nez, tu t'es battu ? » (euh non Anaïs, juste un bouton qui se prépare).

Quand je trahis un secret, par distraction Deux fois d'affilée en plus.

Quand je réponds à une connaissance qui baragouine une phrase avec le mot « enceinte » « aaaaaah félicitations, je me disais bien que t'avais un peu forci ces derniers temps, c'est pour quand ? » (non Anaïs, c'est sa sœur qui est enceinte.  Elle, elle est juste ballonnée.  Comme toi d'ailleurs).

Quand je singe mon patron chéri, en big méga humoriste que je suis, au moment même où il surgit dans le bureau, aussi silencieux qu'une moule sur son rocher.

Ces jours-là, autant être claire et nette : Anaïs, ferme-la.



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