Magazine Journal intime

Où, quand, quoi, comment?

Publié le 23 septembre 2009 par Veronique_m
La seule chose qui est sûre dans ces prochaines semaines, c'est que j'arrête de travailler le 30 septembre, dans une semaine. Après, je ne sais pas. Rien en vue, rien envie. Mais je sais que tout se mettra en place, presque comme par magie, à un moment donné. Quand et comment, je ne le sais pas et il faut que j'apprenne à ne pas m'en inquiéter. Le travail se fait dans l'ombre, il y a quelque chose qui l'air de rien murit en soi et dans l'environnement et finalement arrive le moment parfait où tout coïncide et une nouvelle option se présente qui paraît tellement évidente qu'on se demande pourquoi on ne l'avait pas vue avant. C'est fou comme parfois on s'imagine contrôler sa vie alors qu'en fait, on est à la merci des éléments. Mais rien à faire, il faut toujours que je m'obstine, et particulièrement dans des moments comme celui-là où ma vie prend une direction que je ne connais pas, que je m'obstine, donc, à vouloir reprendre le contrôle. Je me crée toutes sortes de lois et obligations, un vrai régime draconien, histoire de me rassurer, peut-être. Par exemple:
- Je continuerai à me lever tôt (pas bien difficile, je me lève tôt même les week-ends).
- Je me prépare déjà un emploi du temps hyper strict pour le mois prochain: 3h d'espagnol par semaine, au moins une demi-journée à la bibliothèque municipale -et pas pour y lire des romans, sans compter toutes les heures de recherche d'emploi, d'amélioration de CV, etc.
- Justement, je me construis déjà dans ma tête des stratégies de recherche d'emploi de l'enfer, qui vont m'occuper au moins à plein temps, si c'est pas plus.
- J'ai aussi un petit projet personnel qui va occuper ma p'tite cervelle et me sera profitable professionnellement un jour peut-être.
Avec tout ça, si ça se met pas à bouger vite vite...
lecture
Petite séance lecture. Difficile de se concentrer avec le magnifique coucher de soleil l'autre soir...
J'avais envie d'une coupure, pour éviter de me lever le jeudi 1er octobre à la même heure que d'habitude, boire mon café et filer sous la douche, m'habiller pour me rendre compte que je n'ai nulle part où aller. Nous pensions utiliser nos billets d'avion achetés en juin mais jamais utilisés, pour aller au Nouveau Mexique. Santa Fé en octobre, ça doit être beau... Mais la vie, c'est fait pour changer, changer et encore changer. C'est sûrement ça qui fait son charme. Alors, j'ai eu beau claironner à tout le monde, y compris mes patrons pour qu'ils comprennent que je ne suis pas désespérée dans la vie, pas du tout, que nous allions nous envoler pour le sud sitôt mon contrat terminé, eh ben non, probablement pas. Et soyons clair, je ne dis pas ça pour me plaindre des changements de programme dûs au travail de Mr Husband, parce que des fois c'est pour le mieux que ces changements ont lieu.
Et en l'occurrence, même si j'aurais de loin préféré aller au Nouveau Mexique, je pourrai au moins profiter de mes premiers jours de chômage pour voir une belle sélection de films au Festival International du Film de Vancouver.

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