Magazine Journal intime

Savoir dire stop (aux corrections de son manuscrit) !

Publié le 23 septembre 2009 par Aparily

stopJe ne changerai jamais. Je devrais toujours me forcer à arrêter les corrections sur mes romans, à arrêter de changer la ponctuation ou les débuts de paragraphes pour me décider à envoyer mon manuscrit à ma directrice littéraire. Ça fait dix jours, officiellement, que j’ai terminé la réécriture de Merveilleusement givrée et je suis enfin arrivée à laisser partir mon roman aujourd’hui.

J’ai passé ces derniers jours à me relire (à voix haute, ce qui est génial pour trouver le bon rythme et les bons mots), à corriger quelques fautes d’orthographe, encore (ça ne s’arrêtera jamais !), à changer un mot pour un autre. Et puis il y a une heure, je me suis dit stop, ça suffit. Je ne peux pas faire plus. Il faut que l’œil attentif de Carolyn vienne m’aider à y voir plus clair !

Ai-je corrigé tout ce que je devais corriger ? L’ai-je corrigé correctement ? Je crois que le doute est ce que connaît le plus l’écrivain.  On devrait pouvoir activer un bouton objectivité pour relire notre prose ! Honnêtement, je pense que cette nouvelle version s’est grandement améliorée par rapport à la version que celle que Carolyn a lu au début de l’été. Je pense aussi que cette suite est meilleure que Passionnément givrée qui comporte plusieurs longueurs. Euh… j’espère !!!!

La version que j’ai envoyée à Carolyn aujourd’hui est donc la 4e. Il y en aura certainement une 5e, encore des petits détails à régler j’imagine. Et puis la 6e, celle qui devrait se retrouver en librairie, sera revue et corrigée par un correcteur.

J’avoue que je stresse bien plus à l’idée de sortir ce roman que Passionnément givrée parce que maintenant, j’ai des lecteurs qui ont des attentes et que je ne veux pas décevoir.

C’est génial de recevoir des courriels me demandant quand sort le tome II mais c’est aussi super angoissant. Et si la suite décevait tout le monde ? J’essaie de transformer ce stress en quelque chose de positif, en énergie pour traquer toutes les faiblesses de mon manuscrit.

Ceci dit, j’ai beau stresser, je ne me verrais pas faire autre chose, j’ai passé l’été à écrire et je le referai n’importe quand. J’ai eu la chance de pouvoir me l’offrir. Un merveilleux cadeau pour mes 30 ans. (Oui, ça y est, terminé la vingtaine ! Mais à vrai dire, la trentaine ressemble pas mal à la vingtaine !). Un cadeau qui m’a permis de faire une pause. Maintenant, il est temps de revenir à la réalité et de reprendre ma vie !


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