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Je te comprends ma soeur, mais…

Publié le 30 septembre 2009 par Docteurho

Je te comprends ma soeur, mais…

Essayes de me comprendre aussi! Car quand tu parles pour crier ta douleur, quand tu pointes la société, celle où nous vivons tous les deux, les mêmes inégalités, mais à degrés différents, je compatis, je me mets à ta place et je partage ta doléance. Cependant, pour que je sois franc avec toi, pour que je ne te mente pas plus que ceux qui ne cherchent qu’à t’exploiter et tirer profit de ta situation et de ta pensée, il va falloir que tu m’écoutes, que tu te mettes à ma place aussi et ce n’est qu’ainsi que nous arriverons à mieux communiquer, et un jour, à trouver une solution à NOTRE problème…

Car il serait se tromper gravement que de croire que la frustration dont tu es victime est ton problème à toi seule, c’est le mien aussi, car si je ne suis pas femme, je suis le frère, le fils, et le père d’une femme, et je me dois de penser aux malheurs de ces êtres qui me complètent, qui sont la chair de ma chair, qui sont la moitié de ce que je suis…Ô sœur bien aimée, je te sais accablée, mais, prière, écoute-moi, lis-moi jusqu’à la fin et après discutons toi et moi, en adultes saint de corps et d’esprit, nous finirons par nous entendre, nous la trouverons cette solution, quelque long sera le chemin, nous puiserons en nous, ce qu’il faut de force pour ne pas craindre les idées reçues, pour braver le tabou, briser le mur du silence et parler une langue qui sied à tout le monde…Ainsi tu verras que je ne suis pas un macho, ni encore un hypocrite!

Je suis ce que je suis et tu es ce que tu es, par la force de choses dont nous ne sommes pas les commanditaires, mais notre seule faute, est que nous ne faisons rien pour changer cet état de faits qui nous broie, nous qui sommes ses propres pièces maitresses, avant d’avoir main mise sur notre futur et celui de nos enfants. Vois-tu ma sœur, je ne crains pas d’utiliser le nous, je ne me voile pas la face, car je mesure bien qu’il n’est de moi qui tienne, dans un discours qui nous concerne tous les deux, et qui doit nous interpeller de la même façon. Il suffit juste de ne pas tirer la corde chacun dans un sens différent et de croire que notre bonheur à tous les deux est le même, aussi invraisemblable cela puisse te paraître aujourd’hui. Il l’est parce que je suis une partie de toi, et tu es ma part entière! Je ne suis rien sans toi, et tu ne peux dire que tu peux tout faire sans moi…Vois-tu? Nous sommes faits pour aller ensemble, alors pourquoi m’incrimines-tu et pourquoi moi je te fuis? Tu veux qu’on en discute?

Je t’écoute, à toi l’honneur, après, je parlerai…


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