Magazine Journal intime

Famille

Publié le 12 octobre 2009 par Dunia

Mes nièces

Papotages et Petit Nicolas

Dimanche je suis allée chez Bégonia, ma tante préférée, afin d’y voir mes deux nièces jumelles de onze ans, dont l’une est ma filleule. Nées dans la bonne classe moyenne plutôt vers le haut, dans une famille qui par chance ne connaît pas la crise, Clara et Léa ne mesurent pas leur bonne fortune. Tandis que ma tantine préparait le repas, j’ai discuté avec elles de leurs voyages passés -France, Italie, Espagne, Allemagne, Turquie- et futurs. Séjour à Londres cette semaine, Malaisie cet hiver et New-York l’an prochain. Avant l’âge de quinze ans, ces demoiselles connaîtront tous les lieux qui, depuis plus de trente ans, titillent ma curiosité en m’incitant au rêve. Des voyages dont j’ai fait le deuil, ma situation financière d’auteur peu reconnu m’obligeant à rêver avec un minimum de circonspection si je souhaite éviter de trop grandes déceptions.

Après le dîner nous sommes allées au cinéma voir Le Petit Nicolas. Nous avons beaucoup ri même s’il faut oublier la lecture des récits pour apprécier le film. Une adaptation issue de la littérature, aussi bonne soit-elle, ne vaut jamais le centième du livre. Bien que ce film s’adresse aux enfants, je le trouve quasiment plus comique pour les adultes. En particulier pour les plus de quarante ans qui retrouvons l’ambiance caractéristique des années situées entre 1950 et 1975. De surcroît les “grands” pouvons facilement nous reconnaître dans quelques scènes ridicules et cocasses comme seul un adulte peut vivre, à l’instar de la mère lorsqu’elle s’apprête à recevoir le patron de son mari accompagné de son épouse.

J’ai passé un joli dimanche familial entourée des personnes que j’aime le plus.

Bon vacances les filles. Je t’aime fort, fort, ma Clara.

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Ma splendide filleule Clara avec sa soeur jumelle, ma nièce Léa. Je vous adore bien que je vive loin de vous et que nos rencontres soient rares.

chaussons de danse

Au lieu de chausser des pantoufles, Léa préfère enfiler ses chaussons de danse pour se déplacer dans la maison sur les pointes. Son professeur de danse la pressentait étoile, mais comme elle aurait dû quitter le domicile familial pour vivre en internat dans une école spécialisée, cette gamine qui semble avoir réuni toutes les fées autour de son berceau, a préféré abandonner ce destin pour provoquer celui de pianiste, son professeur de conservatoire lui prédisant une jolie carrière dans la musique au grand dam de son prof de math qui la verrait plutôt physicienne. Je suis fière de mes nièces adorées mais franchement, naître avec autant de dons que Léa, je trouve ça presque injuste pour le commun des mortel qui en général se galère pour briller ne serait-ce que dans une seule discipline. Par ailleurs, je ne suis pas sûre que ce sera toujours facile à gérer pour elle.


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