Magazine Journal intime

Le tricot, ou la fatalité du manteau

Publié le 12 octobre 2009 par Kabotine
Le tricot, ou la fatalité du manteau
Dans la série mémérisation, je pourrais vous parler du tricot.
Dans la série du top de la hype, je pourrais vous parler du tricot…

Ce matin, petite conversation entre undesperate housewives devant l’école.
Petite conversation se terminant par un café chez l’une d’entre nous.
Rapide le café.
En partant, mon amie Bé me souffle : « tu descends ? [ndlr : à la capitale du monde, bien sûr]
- heu… oui. (Je n’ai pas mis les pieds à la capitale du monde depuis l’incident de la dent de mon fils… Comment ça, ça ne fait que trois semaines ?)
- C’est les TBM, me sourit-elle encore l’air entendu
- ha bon ??? (Mince… les TBM, et je n’étais même pas au courant… je suis vraiment à l’ouest ! –c’est le cas de le dire !)
Dans la voiture, machinalement, je prends la direction de la capitale. Ce n’est pas raisonnable. Je ferais mieux d’aller nager….
Fashion Kabo : tu pourras aller nager demain… et jeudi, de toutes façons tu seras coincée à Banlieue-city pour cause de joli-kiné…
Voix de la raison : rentre à la maison, tout de suite !
FK : bon, un petit tour de Paris-ensoleillé ne peut pas faire de mal à ma carte bleue, au contraire…
VdlR : Souviens toi ce qui c’est passé la dernière fois que tu as été faire du tourisme, et du lèche-vitrine automobile, Avenue Montaigne…
FK : oui, oui, j’ai trouvé une place qui m’était destinée, juste devant la boutique Chloé… Et ce sac m’a violée ! Je le porte toujours d’ailleurs…
VdlR : oui, un sac, un smic tu veux dire !
FK : TaG ! (ndlr : TaG = ta gueule)
Cela dit, et pendant ce temps, la kabomobile est sur les quais de seine, puis pont du Carrousel, tourne à droite, passe devant le Musée d’Orsay…
VdlR : et si tu allais plutôt te cultiver un peu espèce de feignasse ?
FK : d’accord, à condition que je trouve une place pour me garer … (t’as qu’à rêver ! surtout avec un monospace… Lol !)
Bien, sûr, on ne se gare pas facilement boulevard Saint Germain… On ne se gare d’ailleurs pas du tout, puisqu’on tourne à droite sur le boulevard Raspail, et encore à droite sur la rue de Babylone… Et à gauche sous le square Velpeau… Ma voiture connait le chemin, c’est de sa faute, je plaide non coupable Monsieur le Banquier… En fait, je voulais juste passer à la droguerie, acheter des aiguilles à tricoter. Je tricote en ce moment… Un gilet sans manches, les manches c’est pénible à tricoter…
Sauf que pour accéder à la droguerie, on traverse… la mode.
Ce manteau m’a appelée, il a dit « hep toi là bas… regarde moi… » Alors, j’ai regardé. Avec les doigts, avec la main, avec les deux mains… Je l’ai enlevé de son cintre et commencé par le poser sur mes épaules. Il était léger, il était ample, entre la cape et le manteau, il était doux… J’ai posé mon sac et mon, gilet, jeté un œil sur le prix, un smic… ou presque. Mais c’était presque trop tard. J’ai passé les manches. Des yeux j’ai cherché une glace et je l’ai boutonné. Il était pour moi, presque à moi. A moi.Tant pis pour les aiguilles à tricoter, tant pis pour le banquier… Tant pis.

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