Affronter les quarantièmes rugissants

On m'a enlevé la voiture aujourd'hui, après avoir réussi à en avoir une pendant deux semaines. Je suis donc revenu avec un chauffeur qui devait avoir la maladie de Parkinson mais qui ne se déclarait qu'au niveau du pied droit, celui de l'accélérateur, car pendant les 90 kilomètres du trajet de retour il n'a pas arrêté de accélérer et de relâcher l'accélérateur, un seconde accélération, une seconde décélération. Inutile de dire que j'avais un peu le mal de mer comme si je venais d'affronter les quarantièmes rugissants. J'espère ne plus avoir à faire avec ce chauffeur, sinon je ne vais pas m"en remettre. Bon, heureusement, je dois partir bientôt, du moins je l'espère, car le client n'est pas d'accord pour que je parte mais la boite pour qui je travaille si. En fait, le problème, c'est que l'on dois faire tourner la machine pendant 72 heures sans arrêts et que même si le compresseur fonctionne, la turbine attelée qui entraine celui-ci est récalcitrante et ce n'est pas moi qui démarre la turbine. Le hic, c'est que l'ingénieur pour la turbine est parti du site et que donc je n'y arrive pas tout seul. Si je dois l'attendre, c'est deux semaines supplémentaires que je dois passer sur site, et ca, c'est hors de question. Ca en fait déjà 4 ici, et je peux dire qu'il me tarde de partir. J'ai un billet pour samedi matin et j'espère bien être dans l'avion ce jour là et surtout de ne plus jamais revenir sur ce site maudit qui me porte la poisse. Il faut dire que j'ai eu la totale, des problèmes de démarrage, et surtout un client casse-b....