Magazine Journal intime

Inglorious Basterds

Publié le 02 novembre 2009 par Papote

inglorious_basterds_ba_n2_l_1Oui, alors, on ne ricane pas !!!

J'ai mis 4 mois à aller voir Good Morning England, ok, mais, là, je n'en aurais mis que deux et demi à aller voir le dernier Tarantino... Certes, à ce rythme là, cela aurait pu ne plus être son dernier mais son avant-dernier ! Heureusement qu'il n'en sort pas un tous les quatre matins !!!
Quentin, si tu m'entends, je te remercie !

Bref...

Jeudi soir dernier (oui, je sais mais ce week-end, Mam'Julie et Halloween ne m'ont pas laissé beaucoup de répit pour me pencher sur mon blog mais cela présente l'avantage que je puisse vous faire une critique posée et réfléchie, donc : Merci qui ?), départ de P'tite Louloute, mon décodeur de box télé en rade depuis 10 jours (je pense que je vais changer de fournisseur d'accès parce que, là, je suis entrain de craquer !), j'ai donc pris l'option "ciné"...

Déjà, à la base, je suis assez fan de Tarantino et de son côté "complètement braque" (c'est peut-être aussi pour ça que j'aime Tim Burton dans un autre genre mais "complètement braque" aussi...).

Je ne suis pas accro à Brad Pitt mais à contre-emploi et à contre-pieds, pourquoi pas ?
Bon, je reconnais qu'il tire assez bien son épingle du jeu et que ça lui va plutôt bien comme rôle...

J'attendais aussi au tournant (mais sans le connaître, juste parce que tout le monde en parle), Christoph Waltz...
Et, bien, là, c'est lui qui m'a eue au tournant, le bougre !
Bingo (seuls sont qui ont vu le film comprendront) !
Il est absolument terrible, extra, fabuleux !!!

Je trouve que Mélanie Laurent assure bien et même mieux que Diane Kruger. Non pas que cette dernière démérite mais je trouve que notre petite française est un cran au-dessus... Et, non, ce n'est pas parce que l'une a un rôle plus sympathique ou héroïque que l'autre. C'est juste une histoire d'émotion qui passe ou pas dans le jeu d'acteur...

Petite mention à Michael Fassbender qui me rappelait terriblement quelqu'un pendant le film. J'ai fini par trouver... Le maître-nageur qui a appris à nager à P'tite Louloute !
Et puis, en rentrant à la maison, j'ai vérifié sur le net et, en fait, je l'avais déjà vu dans "Band of Brothers" et dans un épisode d'Hercule Poirot... Mais, bon, je garde mon pote le maître-nageur, c'est vraiment sa tête !!!

Je tiens à signaler, juste pour le plaisir, la présence fugace à l'écran d'André Penvern (le véto) dont la tête est archi connue dans le cinéma français des années 70 mais second rôle dont on ne connaît jamais le nom (la preuve, j'ai été obligée de le noter à la fin du générique !)...

Voilà, après ce petit tour d'horizon, le film en lui-même...

Il y a quelques longueurs qui m'ont fait me demander si on ne nous avait pas coller Tarantino sous Lexomil et puis, tout à coup, il a dû se remettre à la dope parce que ça part en vrac dans tous les sens !!!
Aussi jubilatoire que Pulp Fiction (sauf que dans ce dernier, dans les 30 premières secondes du film, on sait déjà que ça va être complètement barré comme séance, là, faut attendre plus longtemps !) et aussi gore aussi, voire, même, plus !!!

Je ne comprends pas vraiment les polémiques sur la banalisation de la Shoah... Le film est tellement hors sens commun... Je veux dire que, lorsqu'on entend le film s'ouvrir sur du Ennio Morricone (époque western spaghetti) et qu'on voit le délire final auquel on arrive, comment peut-on à un seul petit instant penser à autre chose qu'à du grand n'importe quoi, sans se soucier d'histoire du monde et de la seconde guerre mondiale ?
Faut arrêter un peu de chercher la petite bête partout tout le temps, c'est fatigant à la longue !
A ce rythme là, autant dire que Roberto Benigni et sa "La vita e bella" tournait en ridicule les camps de la mort...

Je suis ressortie de là, contente de ma soirée et je ne regrette absolument pas de l'avoir vu sur grand écran même si j'ai dû fermer les yeux à certains passages (qui dit Tarantino, dit hémoglobine !)...

Allez, petit bonus de fin avec la musique d'ouverture (si je ne m'abuse, bien sûr !) :

A bientôt !

La Papote

PS : Et on ne râle pas ! Je raconterai le week-end et la fête du "téléphone-gagne" (merci Cess !) plus tard...

PS 2 : Et pour ceux qui n'auraient pas compris le jeu de mots "téléphone-gagne = allo-win"...


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