Magazine Journal intime

La freak c’est chic

Publié le 02 novembre 2009 par Mao

pokanelSamedi soir, lors de la Freak Night, je fus coach.

Je ne m’en vante pas.

Va coacher 6 nanas et un gamin de 8 ans branché en permanence sur du deux mille volt et on en reparle. Miraculeusement, malgré six heures de balade dans la nuit parisienne, à tourner en rond dans le quartier des Halles, personne ne s’est crépé le chignon. (On a juste eu pas mal envie de suspendre le môme par les pieds à plusieurs reprises, mais y’avait sa mère, alors on n’a pas trop osé).

Et non, on a pas parlé verni à ongles. On n’a pas trop eu le temps, non plus.

Comme tu es surement ignorant du principe du rallye by Pokanel, je t’explique.

Tu es une équipe de 8, principalement des gonzesses, moins une qui a déclaré forfait et plus un morveux de huit ans qui fait rien qu’à sauter partout, que nous appellerons par souci d’anonymat “le Contraceptif Naturel”. Le CN quoi.

Tu as sur le front une lampe frontale et entre les mains un “road book” avec des énigmes dedans qui vont te permettre de suivre un parcours dans Paris by night, de trouver sur ton chemin des “trésors” et de terminer à deux heures du mat’ façon loque humaine avec les pieds en feu et le jambes en coton dans un bar du Marais. Sauf le CN qui continuait de courir entre les tables en agitant sa lampe frontale.

Pendant six heures, tu parcoures en tout sens le quartier des Halles en cherchant un comte breton, un baobab, des tags, une coccinelle, Denis Gaston, un cadran solaire, des Doges… Tu vas de bar en bar pour récupérer tes trésors - c’est pas pour rien que le surnom de la chasse était “la route de la soif” - d’un autre coté, avec toutes ces énigmes tordues à résoudre tu n’as même pas le temps de t’arrêter pour boire un coup.

Heureusement avec nous y’avait Varda qui en était à son 3ème rallye. Même si ça nous a pas bien servi en fait. Pas plus que le Guide Vert du Pneu de Constouille.

Au milieu on a fait une grande pause dans un resto avec un sacré boulot à rattraper question rapport qualité/prix. Surtout sur la qualité du service à vrai dire. On a beaucoup regretté de pas avoir tenté l’italien d’à coté. Même le Daily Monop’ aurait pas été pire. Tout ça parce que CN voulait des frites (oui, je balance).

Ensuite y’a Anna qu’à chanté en pleine rue (déserte la rue) du Kmaro avec le premier passant venu (mineur le passant) pendant qu’on faisait la choré en suivant Le Bonbon. Et comme par hasard on était pile sous la soluce de l’énigme numéro 8 (à laquelle on a toujours rien pigé). Ça nous a mise en joie. Passé une certaine heure on a des gouts simples, que veux tu.

Sauf qu’il était quand même pas loin de 23h00 et qu’il nous restait 17 énigmes.

Du coup après on a couru pour boucler le parcours et retrouver les autres équipes.

On a fini avant dernières (l’honneur est sauf) (mais on soupçonne les autres équipes d’avoir écourté la pause repas).

Mais maintenant grâce à nous, y’a un puits de creusé dans un village de Malgachie au nom improbable.

(Pour les images faudra aller voir chez les coupines, mon appareil ayant décidé unilatéralement ce soir là de faire uniquement de la photo ratée)


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