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L’estampe numérique

Publié le 13 novembre 2009 par Masmoulin

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Le terme général d’estampe désigne depuis toujours, une œuvre originale conçue et mise en œuvre par un artiste. Celui-ci réalise la matrice puis fait imprimer un nombre limité d’exemplaires numérotés qu’il authentifie par sa signature.

Au fil des siècles les techniques ont évoluées. La taille-douce ou gravure en creux sur métal : au burin, à la pointe sèche, eau-forte, aquatinte, etc. La gravure en relief sur bois ou sur lino. Les pro- Les procédés à plat : lithographie, sérigraphie, pochoir, monotype, etc.

Depuis les années 1980 ont vu le jour les procédés informatiques. La matrice est ici essentiellement numérique et l’impression peut combiner les techniques d’impression numériques ou traditionnelles. Un certain nombre d’institutions au Canada, en France et au Japon désignent cette nouvelle pratique sous le vocable « estampe numérique » On parle aussi d’estampe digitale, d’imprimé numérique, d’impression numérique, d’œuvre numérique, de tirage analogique, de tirage numérique, d’infographie d’art, d’estampe infographique originale, d’épreuve numérique, d’estampe virtuelle.

On trouvera sur le site de « l’estampe au carré » deux fichiers sur un essai de la définition de l’estampe

http://www.xn--estampesaucarr-okb.com/

Ainsi qu’un glossaire, en anglais, sur les termes de l’art numérique et de l’estampe établi par un groupement américain, le DAPTTF

http://www.dpandi.com/DAPTTF/index.html

L’artiste trouve à sa disposition des logiciels de dessin, de peinture, de traitement de l’image, des tablettes graphiques, des scanneurs et bien entendu d’ordinateurs de plus en plus performants. Par ailleurs les qualités des encres semblent assurer une conservation de longue durée.

Compte tenu de l’immatérialité de l’œuvre originale sur un simple fichier informatique, se pose le problème de l’authentification des copies. Certains artistes ne veulent plus parler d’estampe mais de « moyens nouveaux d’expression » Louise Poissant chercheuse en arts médiatique à l’Université du Québec pense que de toute façon, « tous les arts se redéfinissent devant le numérique »

http://www.experts.uqam.ca/pages/poissant.louise.htm

Le site Canadien présente des productions d’artistes

http://www.sagamie.com/edition/index1.html

Et le Dpandi, déjà cité, un répertoire d’artistes essentiellement nord-américains

http://www.dpandi.com/resources/artists/index.html#tradartists

Enfin la Bibliothèque Nationale de France – BNF qui pérennise le vocable, donne des liens dans son signet « l’estampe numérique »

http://signets.bnf.fr/Html/categories/c_760estampe_num.html

L’un d’eux renvoie à la 4ème exposition internationale  d’estampes numérique d’Ottawa qui s’est tenue au début de cette année On y trouve les œuvres primées

http://www.numartexpo.ca/selections2009/index.htm

Ainsi que les sites d’organisations en France

http://graver.maintenant.free.fr/

http://www.manifestampe.org/index.php


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