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rien à dire, mais quand même...

Publié le 26 novembre 2009 par Didier T.
rien à dire, mais quand même...DSK : Pour un type à la tête du FMI, il a quand même un acronyme qui ressemble fortement à une monnaie hors de la zone euro. Déterminisme ? Peut-être.
Je me suis surpris à l'imaginer, sa vie, à Wash and tongs, si j'ai bien compris. Chauffeur, réunions, restaurants, grands de ce monde à sa table, costume impeccable rangé dans un dressing long comme le bras de la pieuvre attaquant le Nautilus du Capitaine Némo dans le film de 54 avec James Mason. Et il se la joue pas candidat ce queutard...
Besson. Je le conspue ce type. Je me répète, il a le zèle d'un transfuge, et le pire, c'est qu'en l'écoutant sur France Inter ce matin, j'ai réglé mon niveau de compréhension à celui d'un ouvrier d'usine, qui entendrait quelqu'un dire : si nous nous occupons d'expulser les étrangers en situation irrégulière, c'est pour mieux s'occuper des étrangers en situation régulière. Si je me rappelle bien, il y a eu il y a quelques dizaines de mois, une volonté affichée de "choisir" les strangers in the night qui viendraient en France en fonction de leur éducation et de leurs diplômes, ce qui à mon avis, n'a rien à voir avec les racines mêmes d'une immigration, venue souvent d'un mal-être (euphémisme) vécu dans le pays d'origine, en rêvant de liberté, de toit et de travail. Ce qui n'est pas, à mon avis, réservé à une caste d'étrangers privilégiés, mais bien à tous, à ceux qui voient la France comme je n'ose même plus penser à la voir un jour.
Misère, ce discours démagogue fonctionne en plus !
Il a même décidé de partouzer avec le Ministre du Travail (ah ah ! comme s'il y en avait encore), ex-Ministre de l'éducation, pour s'occuper des entreprises qui emploient des travailleurs irréguliers (qui ne sont pas tous immigrés qu'il a dit, faut pas confondre)... Et mon cul, c'est du Couscous ? Jusqu'à fermer les entreprises qui les emploieraient, à condition que ce soit manifestement une attitude ou une politique de gestion du personnel avérée. Etant donné que nos chères entreprises du CaC 40 sont sur ce point irréprochables (c'est la faute aux sous-traitants), c'est le garage Baudin qui va morfler, pour l'exemple. Comme d'hab.
Les chiffres du chômage. Tellement ubuesques que plus personne n'y croit.
Comme l'indice des prix, puisque tout ce qui permet de mesurer le coût de la vie ne fait pas partie du panel.
50% d'augmentation des frais de dépenses de santé à la charge des individus en même pas dix ans. Si on y ajoute l'objectif de Fillon des 40% du salaire d'activité pour les retraités, je me demande comment on va survivre quand on aura par hasard réussi à devenir vieux. Faites le calcul, ça fout les boules, même à 3000 euros nets pour les plus privilégiés des classes moyennes
Tamiflu, ou la théorie de la régulation par des produits de merde. Pas idiot, un peu gros, mais pas idiot, au moment où l'amiante bénie des années 70 ressort comme un diable de sa boite, à une époque où nous sommes si sages que nous pouvons dire que les produits qu'on nous inflige font preuve d'une totale innocuité. 10 à 20% des cancers du poumons provoqués par l'amiante...
Je l'avais dit, faut pas baiser bobonne en fumant sa clope pendant qu'elle repasse le linge sur une housse.. en amiante.
Tabac mon cul. Rendez-nous nos Gitanes maïs.
Le boulot ? C'est l'boulot... Un moyen d'exister qui aurait pu être pas mal, qui permettait encore il y a quelques années de dire que c'était un moyen de s'épanouir, ce que j'opine. Bien sûr que la contrainte était une partie du jeu. Maintenant elle est un tout. Continuons à jouer les toutous, du haut de notre tour d'ivoire de salarié, n'osant même pas regarder le hère qui ère, SDF maudit. Attention, un jour nous regarderons aussi de dessous, assis sur un trottoir, jaloux des bourgeoises en jupe de cuir et des Audi qui nous feront baver. C'est à ce moment-là que nous n'aurons plus de force, plus d'armes pour se battre, n'existant plus. Prolétaires de tous les pays, and so on, pour pas faire trop bolchévique, c'est le moment de se sortir les doigts de la télécommande, et de faire en sorte (je ne dis pas lutter, je vais passer pour un rouge), que ces cauchemars ne deviennent jamais une réalité.
Bon, en fait, j'avais rien à dire ce soir.Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu

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