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Harcèlement en milieu hospitalier...

Publié le 29 novembre 2009 par Caju
Harcèlement en milieu hospitalier...

Nous entendons tous parler de la grippe A H1N1 autour de nous.

Les médias nous en parlent mois qu'avant et sont moins alarmistes (ou peut-être est-ce l'habitude ?). Mais les publicités officielles prennent la place.

Les vaccins ont été mis en place récemment et les premières personnes prioritaires ont déjà reçu leurs bons pour bénéficier du vaccin.

Les femmes enceintes ne peuvent bénéficier que de la visite de leurs maris (les autres sont interdits) lors de leur séjour à la maternité après l'accouchement.

Mais qu'en est-il du personnel soignant ? Comment vivent-ils la pandémie ?

Ayant une amie sage femme, j'ai pu recueillir son témoignage et suivre l'évolution des précautions à prendre.

Depuis quelques temps, le masque est donc devenu obligatoire. Les sage-femmes, médecins, infirmiers, anesthésistes, etc. se sont vus obligés de porter un masque chirurgical en permanence sur leur lieu de travail.

Une contrainte fort peu agréable, le masque ne permettant pas une respiration facile, ce qui complique les tâches habituelles.

Cependant, depuis que le vaccin contre la grippe A H1N1 est sorti, le personnel hospitalier s'est vu offrir la possibilité de se faire vacciner. Et, donc, de retirer leur masque une semaine après avoir reçu la piqure.

Comme partout, le vaccin n'est pas obligatoire, et chacun est libre de l'accepter ou pas.

Mais conserver sa liberté de choix est difficile, voir impossible. Et la pression est lourde.

Deux camps se font face : ceux qui se sont fait vacciner et qui ne portent donc plus de masque. Et ceux qui ne veulent pas se faire vacciner et continuent donc à porter le masque.

Tel un signe distinctif, le masque est présent pour "marquer" les "mauvais" qui sont pressurisés par les "bons" sans masque.

Toutes les dix minutes, les "avec-masques" se font aborder par les "sans-masques" qui les culpabilisent et leur font remarquer leur "inconscience de ne pas se faire vacciner et d'oser mettre en danger leurs patients" .

Les résistants au vaccin se font donc de plus en plus rare, craquant sous la pression permanente et multiple des pro-vaccins.

La liberté de choix n'est pas respectée.

Cette année, ce n'est pas le bon moment pour travailler en milieu hospitalier...

Comme d'hab, les commentaires par mail à caju[at]cajulitoon[dot]com


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