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Comment ça va les copains ?

Publié le 07 décembre 2009 par Didier T.
Comment ça va les copains ?
Ouais ! Comment ça va les copains ?
Une Fille s'est demandé y'a pas si longtemps pourquoi ce p... de blog existe toujours. Elle a eu raison de se poser la question. Hein ? Pourquoi d'abord ? Serait-ce un refuge de psychotiques mal baisés et mal dans leur peau qui n'ont rien d'autre à faire que de se faire reluire la nouille ou la coquille en attendant Godot, en déblatérant tel un chameau blatère dans le désert inouï de ces millions de blogs fats, sortant leur stylo comme leur langue en attendant la richesse, la reconnaissance, la célébrité, voire la mort pour les plus optimistes ?
Quelqu'un m'a dit ce matin, l'homme passe sa vie à apprendre et meurt idiot (proverbe polonais).
C'est pas faux, disait la mort (ah ah, le jeu de mots). Mais qu'est-ce qu'on fait là alors ?
Je pense avoir un début de réponse.
Nous fonctionnons (c'est ma théorie) tous comme des récipients. On se remplit de choses plus ou moins bonnes, ou plus ou moins mauvaises suivant les époques. On agit, on part sur la planète HK, sur celle des souvenirs de l'ancien futur gauchiste élu (ou pas), de prolétaire devenu centriste et europhile sans trop savoir pourquoi, du nouveau syndicaliste rouge qui ne jure plus que par la lutte après avoir subi et surfé sur des valeurs bien trop différentes et bien trop longtemps, d'un guitariste perclus de ch'ti soucis qui l'empêchent de venir nous voir et je compatis, d'un écrivain de la chose maçonnique qui vogue sur des parpaings qui lui conviennent aujourd'hui, d'un vincent pas si anonyme que ça, d'un morceau de tissu qui s'est déchiré trop vite, d'une dessinatrice qui a des ailes à la place de la plume, sans parler de ce qui n'écrivent pas ici et qui n'en pensent pas moins. On se remplit donc. Et pis, faut qu'ça sorte, a dit un jour Rocco Siffredi à une vestale pas habituée aux pistolets à clous.
Voilà, faut que ça sorte, et quand ça sort, non seulement ça fait du bien à celui qui fait gicler le bouton d'acné qu'il avait dans le crâne, mais en plus, au comble de l'osmose 99 (pour ceux qui suivent, ils vont rigoler, sinon Martin Landau pourra vieillir tranquillement), certains adhèrent tels des tentacules de poulpes sur le bras gastronome d'un pêcheur connaissant le mélange du céphalopode, de l'ail et de l'huile d'olive.
Ouais, ça sort et ça fait du bien, et à plusieurs.
Alors, peu z'importe ce qui se dit, j'ai comme l'impression que ça fait pas de mal, alors la roue peut continuer de tourner, je m'en fous d'être le hamster qui l'anime, vu que je suis un hamster conscient et Jovial (Gotlib)
Buena serra a tutti.
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu

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