Magazine Humeur

Espagne : résistance catholique

Publié le 08 décembre 2009 par Hermas

Espagne : résistance catholique Ainsi que nous l’avons rapporté il y a quelques jours, les socialistes espagnols, fidèles à leurs vieux démons, ou au vieux Démon, comme on voudra, poursuivent sous la houlette de M. Zapatero – que M. Sarkozy avait présenté lors de son voyage en Espagne comme « un homme de talent, un homme de conviction et une grande figure en Europe », une campagne résolue contre le catholicisme.

S’armant de tout ce qui se présente pour favoriser ses convictions, la Grande Figure, zélatrice du droit en général et du droit européen en particulier, entend faire appliquer en Espagne la récente décision Lautsi [voir notre article] qui rend exigible le retrait des crucifix de tous les lieux publics.

Si nous étions en France, d’aucuns diraient que le projet « fait débat », d’autres qu’il est « inopportun », que sais-je encore. Mais nous sommes en Espagne, dans un contexte différent, avec des convictions plus fortes. Les projets du Gouvernement espagnol sur l’avortement y suscitent des réactions autrement proportionnées que celles qu’avaient fait timidement naître le projet criminel de 1975 en France.

La Confédération catholique nationale des parents (padres de familia)-parents d’élèves (padres de alumnos) (CONCAPA), qui lutte également contre les projets de mainmise idéologique du gouvernement sur l’enseignement, a demandé à M. Zapatero d’organiser un référendum sur cette double question de l’avortement et du crucifix, avec cette certitude que les projets partisans du Président du Gouvernement espagnol ne sont pas partagés par l’ensemble de la population espagnole.

Elle fait observer que la décision de Strasbourg (Lautsi) ne constitue pas une jurisprudence puisqu’elle est isolée et qu’un recours a été exercé contre elle.

La CONCAPA a averti le même M. ZAPATERO de ce qu’elle désobéira à toute norme, dictée par l’exécutif, et qui aurait pour objet ou pour effet d’imposer des critères moraux contraires à ceux des parents et qu’elle était décidée à lutter pour la liberté d’enseignement, de pensée et de liberté religieuse.

Alegría !


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