Magazine Journal intime

Si maman si…

Publié le 10 décembre 2009 par Orangemekanik

C’est drôle j’ai l’impression de te connaître de mieux en mieux. Lecteur. Depuis que je te parle de moi. De mes petits tracas. Tu me parais nettement moins dangereux. Du coup. Si j’en crois les témoignages de soutien, d’encouragements que tu m’envoies. Je te trouve même plutôt sympa, finalement. Et je te remercie de passer sur mon blog : l’info vue par moi. C’est vrai que je parle pas beaucoup de l’info. Mais tout ce que je raconte, ça peut expliquer pourquoi je la vois comme ça. Oumême pourquoi elle EST comme ça. Va savoir ! La fille qui s’y croit, t’sais ? Qui disjoncte. C’est un délire que j’ai avec mes jeunes ça. D’imaginer qu’en vrai, c’est le plus insignifiant de la bande qui manipule tout. Toutes les histoires. Les prises de tête. Les clash. Que c’est lui qui gère. Qui contrôle tout. Tout le monde. Le gars que personne soupçonne. Genre Piépié (c’est un surnom hein…). Et croire que Piépié serait l’instigateur de tout, c’est comme si Zemmour te disait : « Putain ça donne envie de danser, ce groove ». C’est pas crédible, quoi ! Ou comme si on me disait que le passe temps de Fifi, depuis 17 ans que c’est mon colocataire/ami/sauveur de vie, c’était de tuer des femmes tous les soirs en rentrant du taf. Le truc inconcevable tu vois ? . Mais ça nous éclate. Mes jeunes et moi. Bref. Je disais quoi d’jà ? Ouais. Je te remercie d’aimer ce que j’écris. Ca me va droit au cœur. Mais arrête de me prendre pour une héroïne. Ou pour une victime. Ou de croire que j’aime pas ma mère. Je ne suis ni l’un ni l’autre. Et ma mère, ce que tu lis ne date pas d’hier. Ou plutôt si. Et même d’avant. Ou avant avant-hier. De l’an 2000 on va dire. Depuis j’ai eu le temps de remettre les choses à l’endroit. Dans ma tête. De m’apercevoir que c’était pas elle qui m’avait abandonnée. En se foutant une balle. Mais mon père. Et ma mère tu sais, je lui arrive pas à la cheville. Tout comme j’arrive pas à la cheville de Betty.  Non plus. Ma copine. Qui est sortie de la rue pour son fils. Alors que j’y suis allée pour fuir le mien. Mes responsabilités. Ma vie. C’est plus compliqué que ça. Ok. Mais bon…  J’ai pas tout dis. Encore. Et je t’interdis de penser que j’aime pas ma mère. Ma mère, je l’aime tellement que si je l’imagine mourir, je meurs aussi. Ca me fait comme pour Fifi. Ou mon fils. C’est inenvisageable. Ma mère je l’aime tellement que tous les jours j’écoute « Les Canons de Pachelbel ». Pour lui prouver. Parce que j’adore le violon maintenant. Et je sais qu’elle le sait. Ma mère je l’aime tellement que si je pouvais changer, c’est encore elle que je choisirais. Si je devais refaire ma vie, je referais tout exactement pareil. Parce que non rien de rien non je ne regrette rien. Je voulais que tout le monde le sache. Avant de continuer. Parce que j’ai pas tout dis. Et parce que y’a que comme ça qu’elle comprendra que ça sert à rien d’avoir peur de moi. Ma mère. Parce que je suis inoffensive.

Voilà c’était juste une mise au poing (sur les plus belles images de ma vie… lalalalala) Jacky Quartz – Chanteuse has been des années 80. C’est drôle d’ailleurs : j’aimais pas cette chanson. Avant. Et de ce point de vue là, rien n’a changé. Y’a quand même des choses immuables. Heureusement…


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