Réalisation avec succès en Haïti de la première greffe rénale

Le directeur Général du ministère de la Santé Publique et de la population (MSP) haitien,le Dr Gabriel Timothée s’est félicité ce lundi 8 décembre de la réalisation au Centre de Diagnostic et de Traitement Intégré (CDTI), le samedi 30 novembre dernier, de la première greffe rénale réalisée par des spécialistes haïtiens.
Le bénéficaire,Dr Jean Boisrond,a bénéficié d'un don de rein de sa nièce le Dr Lovely Boisrond.Selon le directeur général du MSPP, cette réalisation prouve que Haiti n'est pas à la traine des scientifiques et spécialistes mondiaux et que beaucoup de choses d’envergure peuvent s'y réaliser.
Avec un outillage moderne et des équipements appropriés, nos compétences peuvent réaliser tout ce qui se fait ailleurs étant donné que la médecine est une science universelle et également un art, souligne le Dr Timothée notant en passant qu’il n’y a pas de rapport entre le savoir d’un peuple et sa possibilité de réaliser de grandes choses.
Désormais, nos patients haïtiens pourront avoir la possibilité de se faire opérer sur place si l’éligibilité est documentée ou si le cas répond aux critères définis en matière de greffe rénale, a-t-il encore souligné.
Gabriel Timothée a fait savoir que toutes les procédures seront entreprises pour qu’au niveau de l’Etat haïtien, la date du 30 novembre soit déclarée journée nationale de la greffe rénale.
Pour sa part, le chef de l’opération, Dr Jacques Jeudy, a souligné que l’on peut vivre avec le quart d’un seul rein sans aucun danger.
Il a cite en exemple l’expérience faite avec les vétérans de la 2è guerre mondiale qui ont vécu pendant près de 90 ans dans ces conditions.
En ce qui concerne le coût d’une telle intervention, le Dr Jeudy a fait savoir que toutes les dispositions seront prises pour qu'il ne dépasse pas celui de la dialyse qui s’élève à entre 25.000 et 30.000 dollars américains pour une année. Il a toutefois précisé que la greffe rénale dans les grands pays coûte environ 300,000 dollars américains.
Le patient, le Dr Jean Boirond, a de son côté assuré qu'il se se porte très bien. Il a expliqué qu’il s’agit d’une longue expérience qui a débuté en l’année 2002 et qu'il a dû subir pendant 5 ans des séances de dialyse de 4 heures et 3 fois par semaines.
Source:AHPYon gwo AYIBOBO pou ou men m zanmi m ki vizite lakou sa pou pwan nouvèl zanmi lakay ak lòt bò dlo.