Magazine Journal intime

Blogging is not Geeking

Publié le 05 janvier 2010 par Overmaker

Un petit état des lieux s’impose de temps en temps, le temps d’observer et de réfléchir non ?

Voilà que mon espace d’expression personnel, autrement appelé un blog/blogue/on-s’en-fout prend forme mais je remarque une chose. Aucun contenu ou vraie valeur ajouté n’est crée. Hormis le fait de faire découvrir des vidéos, des musiques ou des groupes sympathiques, ainsi qu’un résumé des choses que j’ai aimé dans la semaine (les fameuses Lecture de la Semaine), je peux comprendre finalement que mon lectorat est fidélisé par des liens d’amitiés ou de gens qui ont les mêmes goûts que moi pour la musique, les vidéos, l’humour et l’actualité.

Mais cela n’est pas ce que j’ai souhaité dans la finalité de mon site. Enfin si, un peu quand même.

Mon lectorat est faible comparé à d’autres, mais se dire que 15-20 personnes en moyenne tous les jours viennent voir ce que je peux déblatérer comme conneries me fait plaisir. Se satisfaire des choses simples c’est pas mal aussi. Mais mieux est préférable (théorie de la mono-tonicité pour les étudiants en microéconomie …). Surtout j’ai rêvé de pouvoir gueuler et écrire ce que je veux comme je veux.

Seulement, pour avoir plusieurs visiteurs, Facebook est un très bon outil pour moi. Cependant, ils lisent soit directement sur Facebook, et en plus j’ai le droit à des commentaires extraordinaires du genre « pin’s » et « cool » ou « osef ». Je vous ai rien demandé. Mais je note et ça ne fait pas plaisir. J’écris pour moi, pour ceux qui veulent bien me lire aussi et découvrir.

Je suis officiellement un geek, j’ai cette putin d’étiquette collée. Ok j’aime le net, les réseaux sociaux, etc … Mais la mauvaise étiquette du geek c’est pas génial. Encore un problème de préjugés et de non-initiation.

Mais après mûres réflexions (je sais j’utilise un vocabulaire hors-norme) je suis face à un dilemme. Je crée le contenu que je souhaite, à savoir le web2 pour les non initiés ou autres. Car quoi qu’on en dise, je suis seul dans mes amitiés à utiliser Twitter et je porte ainsi la pancarte du gros geek. Mais non, c’est une utilisation d’outils à très fort potentiel. Mais sans approche pragmatique, le commun des mortels ne pige pas. Il suffit d’observer l’effet de mode Twitter, il y a déjà ceux qui en ont entendu parler, ensuite ceux qui vont s’y inscrire et là il se pose une barrière. Je vois d’ici après un article de ce type voir arriver sur ma page personnelle Facebook mes amis qui ne loupent rien de la vie des autres. Je fais de même par ailleurs.

Autre sujet, l’actualité, politique, l’international, ce qui me choque. Et j’ai tendance à avoir un avis très tranché et pas très ouvert. Et j’écris par impulsions. Cela ne fait pas bon ménage et je me retrouve à écrire des préjugés. Je vois aussi d’ici des commentaires plein de dénigrement. Je suis de droite convaincu, et surtout je réagis à chaud pas aux critiques mais quand on vient juste pour me les briser ou se payer ma tête.

La finalité la voilà, je réfléchis à couper mon flux RSS de mon Facebook pour éviter cela, au détriment que ceux qui me lisent via ce portail ne me lisent plus, pour leur plus grand mal (ou pas). Mais non, comme on peut entendre on lire, « osef » aka « on s’en fout » (je m’en fous dans ce cas là).

J’y pense. J’ai découvert il y a un moment une amie qui elle aussi publie de temps en temps (mais trop rarement) ses écrits, et qui pense comme moi la même chose des non initiés au monde blogosphérique et continuité. (J’ai adoré ses articles de révisions à la bibliothèque en fin d’année)

Je terminerais avec ceci. Dans trois jours, cela fera deux mois que je me trimballe en béquilles et j’ai les nerfs à bout. Je suis complètement décalé et crevé, je me couche pas avant 2h et me réveille à 8h depuis un mois. N’oublions pas le slogan :

BLOGGING IS NOT GEEKING

Affaire à suivre … (avec les conclusions)


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