LE GRAND DEFI – raté : vingt cinq minutes

Le grand Défi !

Je relève le défi d'Entre les lignes d'Ombre" d'écrire ce billet là en quatre minutes.

Attention : Chrono !

Je commence par les grandes lignes.

Je vais parler de quoi ?

- Doit-on continuer à écrire, même si on n'est pas édité ?
C'est un sujet comme un autre :

L'écriture est expression n'est-ce pas ? Alors, plutôt que de parler à un mur, il convient de s'épancher pour ceux qui veulent bien nous lire. Pour être lu, il faut un support, que ce soit un livre, un blog, un cahier, des feuilles et j'en passe. Mais, est-ce satisfaisant de ne pas être lu par le plus grand nombre ? A mon sens, non.
Alors, notre aspiration, à nous autres, auteurs, écrivains, poètes, c'est d'être édité dans une maison respectable qui fera son travail de distribution et de pub afin d'être lisible partout.
Et quand le suprême n'arrive pas, et bien malgré notre opiniâtreté, il arrive que l'on se demande s'il faut encore continuer à écrire.
Un grand vide ce fait en nous et l'on se dit, à quoi bon ? Est-ce que dans deux ans, quatre ans, six ans, on aura enfin réussi à obtenir le fameux sésame (si sésame il y a, mais là c'est un autre sujet). Pas de certitude et même encore moins. Comment continuer dans ses conditions ?

A mon avis, nous auteurs, écrivons parce que nous n' avons pas le choix. Si dans la vie notre mode d'expression passe par l'écriture, c'est parce qu'on n'est pas bon à l'oral, à quelques exceptions prêts bien entendu.
Par conséquent, je ne me pose même plus la question de savoir si je dois continuer à écrire, même si je ne suis plus éditée, c'est bien simple, je ne peux plus m'en empêcher !