Magazine Journal intime

Quand dimanche rime avec renaissance...

Publié le 10 janvier 2010 par Imparfaiteetalors
Je ne sais pas quel âge vous avez... Pour ma part, j'ai soufflé 34 chandelles à mon dernier anniversaire (bon, d'accord, j'en ai mis 3 parce que c'était moins compliqué, mais vous comprenez le principe). Bizarrement, j'ai l'impression que ma vie a commencé quand j'ai eu 34 ans... (un peu avant en fait, mais étrangement, j'ai passé la majeure partie de mes 33 ans à répondre et à penser que j'avais 34 ans, quand il était question de mon âge. Pourtant, quelle femme aspire à se vieillir, dites le moi???). En fait, c'est comme si mes 34 ans avait été le moment de ma « re-naissance ». Pourtant, la vraie vie, elle devrait commencer à notre naissance, non ?
Cet extrait du livre La vie comme je l'aime, de Marcia Pilote, m'a beaucoup fait réfléchir à ce sujet. Je le partage avec vous.
J’ai vraiment beaucoup vécu ma vie en attendant. Je vais faire telle chose en attendant d’avoir le temps de faire vraiment ce que j’aime. Je vais occuper cet emploi en attendant d’avoir le courage de partir à mon compte. Je vais accepter ce contrat en attendant que mes projets soient rentables. Je vais rester avec le père de mes enfants en attendant qu’ils vieillissent (pas le père, mais les enfants!!!). Je vais placer le contenu de ma garde-robe rapidement en attendant d’avoir le temps de faire un grand ménage. Comme si on disait : je vais vire ma vie en attendant que ça commence pour vrai. Mais c’est commencé pour vrai! Mais vous avez repoussé l’échéance du vrai commencement à plus tard : quand je rencontrerai l’homme de ma vie, quand j’aurai des enfants, quand je recevrai mon diplôme, quand je gagnerai plus d’argent, quand toutes ces conditions seront réunies, ma vraie vie commencera pour vrai. Votre vraie vie, c’est celle que vous vivez actuellement, et la bonne nouvelle, c’est que ce qu’elle contient – amour, enfants, argent, énergie – ne dépend que de vous.

Ça me parle beaucoup. BEAUCOUP. Surtout qu'étant maman, je trouve qu'on met sur le dos de nos enfants, de notre vie familiale, le fait que l'on peut pas tout faire ce que l'on veut maintenant :
  • Ah, je ne peux pas me lancer en affaires, je dois payer la maison et assurer les finances pour la famille (et je n'ai pas assez d'argent Canadian Tire dans mon cochon, alors vaut mieux prévoir!).
  • Ah, je ne peux pas prendre de temps pour moi et suivre ce cours qui me tente vraiment, je dois être présente pour coucher les enfants (parce que si c'est petit mari qui lit l'histoire avec sa grosse voix, les enfants vont sûrement faire des cauchemars, voyons!).
  • Je ne peux pas partir en voyage toute seule, les enfants vont trop s'ennuyer (parce que tout le monde sait que je suis une G.O. incroyablement en demande ici, et totalement irremplaçable)
  • Je ne peux pas accepter ce job absolument sensationnel, je vais devoir faire du temps suppplémentaires et ma famille va être démunie (des fois qu'ils mangeraient du fast food deux jours de suite pour souper, ce serait vraiment l'horreur! Et imaginez le pire, qu'ils n'aient plus de bobettes propres à se mettre !)...
Et si tout cela, c'était des foutaises ? Si c'était seulement la ou les raisons OFFICIELLES que l'on se donne pour demeurer dans l'inaction ? Parce que, soyons franches, c'est beaucoup plus sécurisant de vivre le statu quo... De ne rien risquer. Mais oser, ça fait du bien, non ? On se sent fière de soi, libre, remplie d'une énergie nouvelle ! En 2010, j'ai décidé que ma famille ne serait jamais la raison pour laquelle je m'empêche de faire quelque chose qui me tient vraiment à coeur. Je vais vivre la vie que j'ai envie de vivre. Et je pense sincèrement qu'en me voyant plus épanouie, mes enfants retireront aussi des bénéfices... et PapaRelax est là lui aussi, pour mes filles. Je ne suis pas l'unique responsable de tout, ici. Et je ne suis pas indispensable...
Alors, je profite de ma « re-naissance » pour commencer à vivre ma vie pour vrai. MAINTENANT ! Telle que je la veux. Telle que je l'aime. Et je n'attendrai plus après telle ou telle chose pour en profiter. Et je n'aurai plus l'impression que je serai plus heureuse quand...
Et vous, avez-vous commencé à vivre ou vous attendez encore qu'un événement ou objet X , Y ou Z vous apporte le bonheur si longuement attendu ? Pas facile de répondre humblement à cette question, mais y réfléchir est déjà un bon pas.

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